En cette période où les responsables locaux s'activent à mobiliser tous les moyens pour la réussite de la saison estivale, on s'interroge sur le phénomène des animaux errants qui a déjà pris de l'ampleur dans certaines cités à Oran. Après les chiens, ce sont les sangliers qui menacent les habitants de la ville. Tel est le cas de la cité Plateau dans la commune d'Arzew. Vu sa proximité d'un massif forestier, cette cité est devenue le fief des sangliers. Quotidiennement, «elle est traversée par des meutes de sangliers, dès la nuit tombée», affirment les habitants des lieux. «Il suffit de faire un tour à notre cité pour constater de visu des sangliers fouillant dans les poubelles et dévorant tout sur leur passage». Ces sangliers descendent de la forêt et investissent les dépôts d'ordures pour se nourrir, ont constaté les riverains. C'est ainsi que l'on se demande pourquoi les services concernés ne prennent pas encore les mesures qui s'imposent pour venir à bout de cette situation. Les battues effectuées l'année passée pour réduire la population des sangliers, considérés comme une espèce très nuisible pour l'agriculture, n'a pas suffi à mettre un terme à la menace constatée ces derniers jours dans cette région par ces bêtes sauvages. Ces derniers, en quête de nourriture, et surtout d'eau en cette sécheresse du mois de juillet, ne s'arrêtent devant aucun rempart. Pis encore, ces animaux sèment la peur et l'inquiétude chez les habitants. Ces derniers nous ont fait part de cette véritable menace pesant sur leur vie, notamment très tôt le matin ou dans la soirée. Cela, sans compter les risques d'épidémie sur la santé des gens, car ces animaux sauvages sont vecteurs de maladies. Beaucoup de citoyens souhaitent voir les responsables locaux procéder à l'organisation de battues pour leur épargner le risque d'être attaqués par ces pachydermes qui circulent toujours en troupeau. Leur présence a été aussi signalée aux abords de la zone industrielle, des dépotoirs et au niveau du massif forestier d'El Mactaâ. Sur la route nationale 11, reliant les wilayas d'Oran et Mostaganem, nombreux sont les automobilistes qui ont été surpris par la traversée subite des hordes de sangliers, phénomène qui a causé plusieurs accidents dans le passé. Ils se déplacent en bande de 3 à 5 bêtes.