Le président Bouteflika est catégorique : « Les écoles privées qui ne se conformeront pas à la réglementation en vigueur seront fermées. » Revenant sur cette question lors de son discours, hier, à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale de la femme, le chef de l'Etat explique que cette décision de fermeture avait été prise en raison du non-respect des lois de la part des responsables de ces écoles. « Je ne voulais pas qu'une école soit fermée au courant de l'année scolaire. J'ai décidé de laisser suffisamment de temps aux responsables des écoles privées pour régulariser la situation de leurs établissements », a-t-il précisé. Selon lui, si d'ici là ces écoles ne régularisent pas leur situation, « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Et d'ajouter : « Nous sommes déterminés à édifier un Etat de droit où tout un chacun jouira de ses droits, de même que la loi sera appliquée comme elle ne l'a jamais été auparavant », a-t-il ajouté. Il estime qu'il est temps que chacun remplisse sa mission « envers l'Etat et la société ». Il dira, en outre, que les tergiversations des responsables de ces écoles à se conformer à la loi « nourrissent notre doute quant à leurs véritables intentions ». M.Bouteflika a précisé n'avoir pris connaissance de cette question qu'à travers « les plaintes des citoyens et les articles de presse, notamment étrangère ».