Les habitants de la commune de Souidania se plaignent du manque de moyens de transport et demandent le renforcement des lignes. Ils affirment que leurs déboires perdurent depuis plusieurs années, sans que des mesures ne soient prises pour éviter aux usagers les longues attentes aux arrêts et voies publiques. Le pire, explique-t-ils, c'est que même durant le mois de Ramadhan le problème persiste et les bus ne circulent qu'au compte-gouttes, notamment la nuit. «Nous espérons que des bus seront mobilisés en permanence, surtout en ce mois sacré pour que l'on puisse se déplacer en toute quiétude», dira un habitant. Cela, d'autant que le Ramadhan coïncide cette année avec la saison estivale. Une période durant laquelle les habitants veulent sortir et se promener. «A Souidania, à partir de 19h, nous sommes obligés de revenir à la maison de peur de ne pas trouver un transport», ajoute notre interlocuteur. Il faut préciser que les retardataires sont obligés de recourir au service des taxis clandestins. Ces derniers n'hésitent pas à appliquer des tarifs abusifs, que les simples usagers ne peuvent refuser faute de choix.D'ailleurs, plusieurs d'entre eux ont exprimé le vœu de voir les autorités de la wilaya d'Alger mobiliser des bus de l'Etusa pour assurer le transport vers leur municipalité. «L'Etusa est plus sûre et adopte des horaires ‘‘spécial Ramadhan'' que les privés ne prennent pas la peine d'assurer», note un autre citoyen, ajoutant que «désenclaver les communes de la capitale ne se fera pas uniquement pas la réalisation de routes, mais surtout en renforçant les transports et une bonne organisation.»