Le géant gazier russe Gazprom a manifesté son intérêt pour la réalisation de projets conjointement avec Sonatrach dans le domaine de la production et de la commercialisation du gaz naturel liquéfié (GNL). Selon le quotidien russe Russkaia Gazeta paru hier, le président du conseil d'administration de Gazprom, Alexeï Miller, qui avait accompagné le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite, vendredi, en Algérie, a souligné que sa compagnie souhaiterait réaliser des projets avec Sonatrach dans le domaine du GNL. Outre les opérations de prospection et de réalisation de gazoducs, Gazprom s'intéresse également, a-t-il dit, « à la réalisation de projets relatifs à la production de GNL en partenariat avec Sonatrach », soulignant que « l'Algérie jouit d'une grande expérience dans ce domaine », a ajouté la même source. Il a indiqué que Sonatrach pourrait être sollicitée pour participer à la réalisation de complexes de GNL en Russie, ajoutant que cette dernière « œuvre pour le développement de la production du GNL ». Alexeï Miller a, selon le journal, nié toute concurrence entre sa compagnie et Sonatrach en matière d'approvisionnement du sud de l'Europe en gaz, soulignant que « le gaz russe n'est pas compétitif ». « L'Algérie est plus proche du sud de l'Europe que la Russie qui ne pourrait, par conséquent, pas la concurrencer pour ce marché », a-t-il affirmé. Il a précisé, par ailleurs, que la partie russe souhaiterait se concerter avec les partenaires algériens « sur l'étude du marché en vue de parvenir à un accord à ce sujet », annonçant « la signature, prochaine, d'un mémorandum d'entente sur la coopération dans le domaine des hydrocarbures entre Gazprom et Sonatrach ».