Le comité du village d'Ait Ali Ouahmed, dans la commune de Tizi Ntléta, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, a encore une fois interpellé l'agence ADE des Ouadhias pour réclamer une distribution équitable de l'eau potable. Dans leur requête, les membres de ce comité écrivent : «Nous déplorons la rareté de l'eau potable qui sévit dans notre village depuis plus d'un mois. Nos robinets sont à sec. Ce problème ne date pas d'hier, car nous le vivons à chaque saison estivale. Nous pensions qu'avec la mise en service du nouveau réseau en PHD, le problème serait résolu, mais nous constatons que la situation s'aggrave. Nous vous demandons aussi de remettre en service le château d'eau d'Ait Amar Ouahmed». Signalons que sur le terrain, le constat est alarmant. Les habitants que nous avons rencontrés sont exaspérés par l'indisponibilité de l'eau potable. Rachid un jeune du village regrettera : «On nous a dit qu'avec le nouveau réseau la pénurie de l'eau serait levée. Il n'en n'est rien malheureusement. L'eau se fait de plus en plus rare. La dernière fois, j'ai du débourser 1800 DA pour l'achat d'une citerne tractable». Signalons que dans tous les villages de la commune de Tizi Ntléta, les citoyens vivent le même calvaire de l'indisponibilité de l'eau potable. A Cheurfa, à Ait El Hadj Ali et à Ait Abdelmoumène, les robinets de centaines de foyers demeurent à sec depuis le début de l'été.