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la Libye sur la (bonne) voie de la démocratie
Les acteurs politiques jouent l'apaisement et le consensus
Publié dans El Watan le 12 - 08 - 2012

Les élections pour la présidence du Congrès national général (CNG) en Libye ont laissé apparaître un désir de consensus et d'équilibre régional.Le spectre de la division s'éclipse…
L'élection de Mohamed Al Magaryef, un islamiste modéré originaire de la région de Benghazi, à la tête du Conseil général, incarne donc un désir de tempérer les craintes de l'Est quant à la mainmise de la Tripolitaine sur le nouvel Etat. C'est aussi un retour à l'ancienne tradition pré-Gueddafi, de mettre quelqu'un de cette région pour diriger l'Assemblée et quelqu'un de l'Ouest à la tête du gouvernement.
L'assemblée avait même son siège à Benghazi. Les observateurs ont également compris à travers le déroulement des élections que les principaux partis politiques ont relégué au second plan leurs clivages, privilégiant l'élection à la tête du CGN de personnalités consensuelles, connues par leur opposition de longue date à l'ancien régime et bénéficiant de notoriété populaire.
L'Alliance des forces nationales de Mahmoud Jibril et le Parti de la justice et de la construction des Frères musulmans n'ont pas présenté de candidats à la présidence pour éviter les dissensions politiques, synonymes de confrontation très nuisible à cette démocratie naissante. «L'heure est plutôt au compromis pour faire réussir cette deuxième phase de la transition démocratique après celle du Conseil national de transition», a souligné Béchir Al Kubti, dirigeant des Frères musulmans.
«Le rôle du Congrès général national se limite à désigner le gouvernement de transition et à décider des procédures à respecter pour la formation du comité des 60, chargé de la rédaction de la Constitution. Il ne s'agit pas d'un gouvernement qui va durer. C'est ce qui explique le fait que l'Alliance de Mahmoud Jibril et les figures de proue des Frères musulmans ne soient pas au-devant de la scène», a estimé l'universitaire constitutionnaliste Abdelkader Kadora. Le politologue tripolitain, Jemaa Gmati, a trouvé lui aussi que «l'élection de Al Magaryef a répondu à des considérations d'équilibre régional à l'égard de l'Est et de la région de Benghazi», ajoutant que «même l'élection du premier vice-président, Jemaâ Attigua, un indépendant de Misrata, a répondu à ces mêmes considérations d'équilibre en cette phase de rédaction de la Constitution». La région de Tripoli veut rester à l'écart de toutes les suspicions d'hégémonie, a-t-il remarqué, en nuançant toutefois que les Tripolitains sont «déterminants dans toutes les décisions».
Transition
Rappelons que le Conseil national de transition (CNT) en Libye avait remis, mercredi dernier, les pouvoirs à l'assemblée issue des élections du 7 juillet, lors d'une cérémonie historique marquant la première transition pacifique après plus de quarante ans de dictature de Mouammar El Gueddafi, en présence des membres du CNT, du gouvernement et des chefs de parti. «Je remets nos prérogatives constitutionnelles au Conseil national général qui est désormais le représentant légitime du peuple libyen», avait déclaré le président du CNT, Mustapha Abdeljalil, en remettant symboliquement le pouvoir au doyen des 200 membres du Congrès général national élus il y a un mois lors du premier scrutin libre en Libye.
Dans son allocution, Abdeljalil a reconnu des «erreurs» durant une période de transition «exceptionnelle» et un «retard dans le traitement de certains dossiers», notamment ceux de la sécurité et du désarmement. Selon lui, le CNT a échoué aussi à trouver une solution au dossier des déplacés du conflit libyen à l'intérieur et à l'extérieur du pays, qu'il a qualifié de «véritable drame». «Nous n'avons pas pu garantir la sécurité comme nous le souhaitions et comme le désirait le peuple libyen», a-t-il ajouté.
A la fin de son allocution, Abdeljalil a annoncé qu'il prenait sa retraite et qu'il quittait ses fonctions au CNT et dans le Conseil supérieur de magistrature dont il était membre sous le régime de Mouammar El Gueddafi.
Les premiers échanges du Conseil général national ont montré que, malgré les contentieux régionaux, tribaux et historiques, les Libyens essaient de privilégier le consensus dans leur première expérience avec la démocratie. Parviendront-ils toutefois à le préserver ?


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