Ce festival est devenu un important carrefour cinématographique qui permet aux réalisateurs, producteurs et acteurs d'échanger leurs expériences. La 6ème édition du Festival d'Oran du Film arabe se tiendra du 15 au 22 décembre prochain, selon des sources proches de la direction de la Culture. Une quinzaine de pays arabes ont officiellement confirmé leur participation dont le Liban, le Maroc, la Tunisie et l'Egypte. Cette sixième édition coïncide, par ailleurs, avec les différentes festivités du cinquantenaire de l'Indépendance. Toutefois, aucun détail sur les noms des films qui vont disputer «El Wihr Edhabi» (Lion d'or) n'a été communiqué. Le Festival d'Oran du Film arabe, qui est à 6ème édition, est devenu un carrefour cinématographique très important qui permet aux cinéphiles, réalisateurs, producteurs, acteurs, arabes et autres, en relation avec le cinéma, d'échanger leurs expériences et de discuter des changements technologiques que connaît le secteur. Pour rappel, lors de la 5ème édition (2011), 12 longs métrages et 23 films courts avaient concouru pour le prix «El Wihr d'or» d'une valeur de 50 millions de dollars. Le premier prix était revenu au film «Halla lawine» de la Libanaise Nadine Lebki qui traite avec un sens plein d'humanisme d'une réalité complexe de son pays. Lors de la 5ème édition, une vingtaine de «graines de cinéastes» d'Oran, d'Alger et de Constantine ont participé à un atelier encadré par le réalisateur algérien résidant en Hollande, Karim Traïdia. Objectif: réaliser une dizaine de courts métrages. Plus important encore, un appel a été lancé pour la création d'une académie du cinéma en Algérie. Notons qu'en 2010, l'appellation de cette manifestation culturelle est passée au Festival d'Oran du Film arabe après qu'il a été baptisé au nom de Festival international du Film arabe. Aussi, le trophée remis au lauréat qui était baptisé au nom de Ahagar Dahabi a été changé à partir de l'édition de 2011 pour le surnommer prix de «L'Ihre Dahabi», référence faite aux lions d'Oran. Le Festival d'Oran est donc cette rencontre culturelle qui continue à redonner à la ville son dynamisme culturel malgré les réserves émises par certains qui estiment qu'Oran manque de moyens matériels et techniques, comme les salles de cinéma, pour abriter ce genre de manifestation internationale.