Renk Revis, ambassadeur de Hollande en Algérie, a qualifié, jeudi sa visite à Constantine de fructueuse et en particulier la séance de travail tenue au siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Rhummel (CCIR). Les moments forts du débat instauré autour de cette rencontre ont concerné les possibilités d'investissement évoquées par l'invité de la CCIR sur la base d'un certain nombre de créneaux pouvant intéresser les investisseurs du Vieux-Rocher. Les bases d'un projet portant sur l'industrie de transformation de la pomme de terre en produits dérivés (purée en poudre, chips, etc.) auraient déjà été lancées, selon ce dernier. S'agissant ce la filière laitière, il évoquera les larges perspectives offertes par son pays, notamment pour le montage d'unités de lyophilisation du lait, ce qui limitera dans une très large proportion les importations de lait en poudre, tiendra-t-il à préciser tout en soulignant que cette technologie ouvrira à la voie lactée toute une gamme d'autres créneaux sur lesquels pourront s'engouffrer à souhait les industriels les plus entreprenants. Evoquant les ambitions des grandes banques hollandaises d'installer des filiales en Algérie, il soulignera que ce projet est en stand bye, dans l'attente du confortement des balises aménagées par la réforme du système bancaire algérien. En outre, à l'issue d'un tour de table des industriels présents à cette rencontre, il réaffirmera la volonté de son pays d'étudier avec la plus grande attention toute proposition de partenariat, nonobstant les projets d'investissement en gestation. Etant lui-même un industriel de la première heure, le président de la CCIR s'est montré à son tour confiant quant au montage des projets de partenariat envisagés entre les deux parties et souhaité que tous les freins bureaucratiques soient levés pour sortir la wilaya de Constantine de son confinement.