À Sidi Amar, un quartier de plus de 18 000 habitants, les routes sont sérieusement détériorées et, par endroit, à la limite de l'impraticable. Crevasses, affaissements, rétrécissements, tel est le spectacle qu'offre le réseau routier de ce quartier qui semble complètement oublié. Cette situation cause de grandes difficultés aux automobilistes, notamment les transporteurs qui ont, à maintes reprises, menacé de cesser leur activité à cause de l'état pitoyable des routes. Récemment, quand les transporteurs sont montés au créneau pour exprimer leur indignation vis-à-vis de ces routes défoncées, les autorités, pour calmer les esprits, se sont contentées de colmater quelques crevasses, sans plus. Mais le remblai a tenu juste quelques semaines à cause de ces multiples fuites d'eau potable qui surgissent ça et là et qui dégradent davantage la chaussée. Cette situation est aussi préjudiciable pour les habitants dont les maisons bordent les routes. Ces derniers sont constamment exposés aux risques liés à la poussière. A chaque passage d'un véhicule, des poussières s'en dégagent et incommodent sérieusement les riverains. Les automobilistes se plaignent aussi des dos-d'âne qui s'y sont multipliés. «Tous les deux mètres, il y a un ralentisseur mais aucune signalisation n'indique sa présence», se plaint un automobiliste.