Vrai, il y a péril en la demeure : le CTC a tiré la sonnette d'alarme en 2009, les 24 familles doivent être évacuées. l'immeuble Lâassel, plus communément appelé «Bâatimet Lâassel», sis rue Saïd Bedjaoui à Guelma, se trouvant également à quelques mètres de la résidence du wali et à deux pas de l'hôtel Mermoura avec vue sur piscine, est une lugubre et bâtisse, menaçant ruine, dans laquelle s'entassent 24 familles. Il faut dire que depuis 2008 ses occupants ne cessent de multiplier et les mouvements de revendications, et les correspondances aux autorités locales pour être relogés. «Mais rien à ce jour n'a été fait !» déplorent les locataires dans un ultime courrier adressé mardi aux différents responsables (wali, chef de daïra, P/APC et au directeur de l'OPGI), et dont une copie nous a été remise. Il faut dire que la situation de ce bâtiment est catastrophique puisqu'il risque de s'effondrer à tout moment, comme un château de cartes, à l moindre secousse tellurique, nous dit-on. Quant aux réseaux de gaz, d'eau et d'assainissement, tout comme l'étanchéité, ils sont dans un piteux état. Alors pourquoi les autorités tardent-elles à bouger ? Telles sont les questions que se posent les locataires des lieux, d'autant plus, que, en 2006, un rapport du CTC avait recommandé des travaux de consolidation pour sauver les habitants de l'immeuble qui devait, sans délai, être vidé (Voir notre article d'El Watan du 7 octobre 2009). Les habitants avaient, pour rappel, saisi la Journée arabe et mondiale de l'habitat, qui avait été célébrée, à cette époque, à la maison de jeunes Mohammedi yousfi, pour exprimer leur désarroi au wali, et ce en présence des directeurs des secteurs concernés: OPGI, agence foncière, Duc, etc. Notons qu'aux dernières nouvelles, une étude serait engagée pour la réfection de l'édifice, mais les représentants de ses habitants sont pessimistes. «Nous voulons être relogés un point c'est tout» concluent-ils.