La réforme éducative a changé les conditions d'accès au cycle moyen (5 ans de primaire au lieu de 6), créant un chevauchement entre l'ancien et le nouveau systèmes. La rentrée se déroule normalement, mais nous faisons face à deux problèmes qu'il faut régler dans les plus brefs délais : les sureffectifs des élèves et la surcharge de l'emploi du temps des enseignants», indique M. Aous du Snapest. Ce cadre syndical met en avant les effets combinés de la réforme éducative, dont les conséquences arrivent cette année au lycée, et de la décision de supprimer les postes de vacataires, imposant aux enseignants des heures supplémentaires, une tâche dont ces derniers devraient s'acquitter parfois dans des établissements autres que le leur. Mise en application, il y a quelques années, la réforme éducative a changé les conditions d'accès au cycle moyen (5 ans de primaire au lieu de 6), créant ainsi un chevauchement entre l'ancien et le nouveau systèmes, ce qui a eu pour conséquence une surcharge des classes de première année moyenne. Quatre ans après, le problème est transposé au cycle secondaire. «Nous considérons, contrairement à ce qui a été dit officiellement, que ce ne sont pas uniquement 10 wilayas, mais la majorité qui est touchée par les sureffectifs, à l'exemple d'Oran qui ne figure pas sur la liste, mais est concernée», ajoute le même cadre syndical qui atteste que jusqu'au 3 septembre, date de la tenue d'une réunion à ce sujet, certaines statistiques n'étaient pas encore parvenues au bureau du ministre. Il donne l'exemple du lycée El Yadjouri qui recense 7 classes «roulantes» qui devront attendre qu'une salle se libère pour assurer le cours. Au lycée Lotfi, toujours selon le même syndicaliste, l'on a ajouté 3 classes sportives, mais sans l'encadrement nécessaire, ce qui suppose que ce sera la même équipe qui assurera les cours, accentuant ainsi le problème de la surcharge des emplois du temps.