La grève de trois jours observée par la section du syndicat algérien des paramédicaux (Sap) de l'hôpital de Taher (20 km à l'Est de Jijel), du 11 au 13 septembre courant, a connu ce jeudi, un nouveau développement après le recours de l'administration de l'établissement public hospitalier (Eph) à la chambre administrative, afin de déclarer cette grève illégale. Le Sap, selon le responsable de la section que nous avons contacté, nous dira que la section syndicale compte organiser une autre assemblée générale si aucune solution à nos revendications n'apparait. Si les adhérents votent majoritairement pour une autre grève, nous déposerons un autre préavis de grève pour un nouveau débrayage. Ainsi, avons-nous appris, le conflit opposant l'administration à la section syndicale du Sap, qui dure faut-il le rappeler depuis plusieurs mois, sera jugé ce lundi par la chambre administrative. Les revendications des paramédicaux sont essentiellement socioprofessionnelles. Elles concernent le retard de l'octroi de la deuxième tranche de la prime de performance ainsi que le rejet de la notation appliquée au corps paramédical contrairement, nous dira un agent «d'autres catégories professionnelles qui bénéficient des 30% ou encore des autres établissements hospitalier de la wilaya» On relèvera aussi parmi les revendications, le règlement du problème de sécurité auquel sont confrontés ces paramédicaux, surtout disent-ils de la part d'accompagnateurs de malades.