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Le développement en suspens
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Publié dans El Watan le 01 - 10 - 2012

Une petite wilaya de 800.000 habitants et de 1456 km², Boumerdès ne devrait pas souffrir d'énormes problèmes de sous-développement. Son territoire est si petit qu'entre deux chefs-lieux communaux voisins il n'y a en moyenne que six kilomètres.
Naciria, Bordj Menaiel, les Issers, Si Mustapha, Legata, Thenia, Souk El Had, Beni Amrane illustrent cette réalité. Comparée à sa voisine Tizi Ouzou par exemple, Boumerdès est nettement privilégiée sur ce plan. Et ceci représente aussi un avantage sur le plan de l'emploi car pour chaque institution supplémentaire, ce sont des postes de travail ouverts au profit de la population.
Théoriquement, cela devrait aussi faciliter la gestion des affaires de toute la wilaya. Mais la réalité est que Boumerdès traîne toujours dans des problèmes de sous-développement. Routes dégradées, transport anarchique, absence de gares routières, encombrements paralysant les routes, manque d'eau potable, surcharge des classes dans certaines localités, une tension intenable sur le logement, 15 000 familles occupent des chalets qui se dégradent de jour en jour, oueds pollués, espaces squattés, des projets en souffrance sont quelques uns de la longue liste de problèmes auxquels le citoyen est confronté.
Pourtant, pas moins de 313 milliards de dinars ont été alloués à la wilaya pour la période allant de 1999 à 2014, soit un peu plus de 4 milliards de dollars. Une somme de 152, 948 milliards de dinars a été accordée par l'Etat à la wilaya pour des projets de développement dans tous les secteurs. Et le programme quinquennal 2010-2014 prévoit une somme de plus de 161 milliards de dinars. Mais le quotidien du citoyen ne s'améliore pas considérablement.
Des communes entières demeurent sans eau potable et attendent toujours l'extension promise du réseau de Taksebt et l'entrée en exploitation effective de la station de dessalement de Cap Djinet dont l'eau filtrée a été durant longtemps rejetée en mer.
Le réseau routier de la wilaya reste catastrophique. Aucune ville n'échappe au fléau de routes complètement dégradées. Même les grands centres urbains et chefs-lieux de daïra comme Boudouaou, Bordj Meaiel, Khemis el Khechna et les Issers ne sont pas épargnés. La ville des Issers est complètement congestionnée à cause de la lenteur de la circulation, provoquée par la dégradation de la route. Ceci tandis qu'on s'attelle à refaire le pavage des trottoirs dans des endroits où ceci ne représente guère une priorité. Cela peut se constater au chef-lieu de wilaya où on arrache les pavés existants, pourtant en bon état, juste pour les remplacer par d'autres.
La qualité des matériaux utilisée n'est pas nécessairement de bonne qualité et les travaux sont si mal faits que quelques jours seulement après des malfaçons apparaissent et le pavage commence à se dégrader. Ce qui est visible par exemple sur l'artère principale de la ville, qui mène de la gare ferroviaire jusqu'au stade municipal.
A l'ouest de la wilaya, la route reliant Boudouaou à Ouled Moussa, suffisamment large pour permettre une circulation fluide, se retrouve rétrécie par une bande de stationnement réalisée le long de l'agglomération et séparée de la chaussée d'une rigole et d'une canalisation de drainage des eaux usées bouchée avant même qu'elle ne serve. Ce qui fera dire à un citoyen : «On dépense des sommes colossales sans incidence notable sur le quotidien».


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