Vingt personnes, en fuite, ont été condamnées à 20 ans de réclusion criminelle. Le verdict a été prononcé, jeudi dernier, par le tribunal criminel d'Oran. Il faut savoir que ces mis en cause ont comparu durant la même audience aux côtés d'autres accusés, dont un pour détention sans autorisation d'arme à feu et il a écopé d'une peine d'un an de prison avec sursis, quatre pour non-dénonciation de crime et ont bénéficié d'un acquittement. Le même tribunal a prononcé 18 mois de prison ferme à l'encontre de trois personnes reconnues coupables d'avoir entretenu des relations douteuses et d'avoir fait l'apologie de terroristes notoirement connus et recherchés par les services de sécurité dans la daïra de Maghnia. Les jurés ont justifié leur décision, prise à l'issue des délibérations, par les contacts téléphoniques des mis en cause avec ces terroristes, alors que ces derniers se trouvaient au maquis. Griefs solidement prouvés, que les accusés ont eux-mêmes reconnus lors de l'instruction judiciaire et des débats pendant l'audience, sans toutefois reconnaître d'avoir apporté une quelconque aide ou assistance à ces terroristes, comme consigné dans les documents à charge. Ils ont déclaré, pourtant, qu'ils ignoraient que leurs interlocuteurs étaient des terroristes.