Les marchands informels dans la commune de Baraki continuent, depuis trois jours, leur mouvement de protestation devant le siège de la daïra. Les 164 commerçants, dont les étals ont été éradiqués il y a plus d'une semaine, réclament aujourd'hui leur «emplacement dans un espace aménagé, sinon le retour à leurs anciennes places», ont-ils menacé. En revanche, les responsables ont répliqué que l'opération d'éradication de l'informel est une décision des pouvoirs publics, appliquée à travers toutes les communes du pays et que «l'unique alternative existante actuellement à Baraki est le recasement de ces marchands dans le marché de proximité de Boukaraâ, dans la même commune», a indiqué le P/APC de Baraki. Une partie des commerçants protestataires qualifie cet espace de commerce, ouvert en 2007, «d'inadéquat à cause des insalubrités et de l'insécurité qui y règne». En tout état de cause, ce sont les consommateurs qui payent le prix de cette situation, car les commerçants propriétaires de magasins spécialisés dans la vente des fruits et légumes augmentent les prix.