-Bordj El Bahri : prolifération des décharges sauvages Toutes les décharges sauvages supprimées à Bordj El Bahri, dans le cadre de l'opération d'assainissement pour rendre à l'agglomération sa propreté, semblent rejaillir de plus belle.A la cité Cosider, qui se trouve au lotissement Ben Djaïda, les ordures qui occupaient un espace mitoyen avec les immeubles de la cité ont repris leur place coutumière, et ce, quelques jours seulement après la fin de l'opération. Cette situation prévaut également sur le tronçon de route qui relie la RN 24 à l'artère principale d'Alger-Plage. Ces décharges anarchiques, qui avaient été enlevées grâce à l'intervention des engins de travaux publics et les camions de l'APC, ont repris du poil de la bête. Ce constat illustre bien le caractère conjoncturel de l'opération, «les responsables locaux sont incapables de gérer la collecte des déchets ménagers. La tâche n'est pourtant pas difficile», regrettent les habitants de la commune. -Lycée Hamia (Kouba) : un établissement qui se dégrade Le lycée Hamia, dans la commune de Kouba, se trouve dans un état de délabrement qui n'est pas sans conséquence sur la scolarité des élèves.Le mur de l'établissement ne laisse aucunement apparaître les dégats. Mais, en jetant un coup d'œil derrière l'édifice, on peut voir l'état dans lequel se trouve la bâtisse. La façade est complètement dégradée, les fenêtres sont dépourvues de vitres, la peinture écaillée. Les élèves qui fréquentent l'établissement ne doivent certainement pas aimer l'établissement, car les conditions permettant une scolarité normale ne sont pas réunies. Les parents d'élèves lancent ainsi un appel aux responsables de l'éducation afin qu'ils se penchent sur ce problème.