Les projets de logements lancés dans la commune de Sour El Ghozlane, 35 km au sud du chef-lieu de wilaya, accusent d'énormes retards. Sur les 1 915 logements inscrits depuis 2009, toutes formules confondues, seules 666 unités sont achevées. Quant au reste, soit deux tiers du programme, la moitié d'un quota de 600 LSP est à l'arrêt depuis près de quatre années, tandis que l'autre moitié est en cours de réalisation. 650 autres logements sont en phase d'appel d'offres, signale-t-on. Ce qu'il y a lieu de tirer comme enseignement, sur le programme de logement à Sour El Ghozlane, une commune qui semble avoir bénéficié d'un lot important, c'est que le citoyen est appelé encore une fois à attendre, sans trop croire, des «promesses» des autorités en charge du dossier pour lui livrer son logement dans les délais impartis. Le maillon faible dans cette chaîne est également l'entreprise réalisatrice qui a, elle aussi, une part de responsabilité concernant les retards. Devant pareille situation, le citoyen perd patience et confiance. Les nombreux mouvements de protestation signalés ces derniers mois dans la ville de Sour El Ghozlane, ainsi que dans d'autres communes, à cause du logement, en sont une preuve supplémentaire. Des demandeurs de logements ne cessent d'interpeller l'administration pour faire respecter les cahiers des charges par les entreprises réalisatrices en leur imposant d'achever les projets dans les délais.