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Sept jours de fête du 4e art
Sidi Bel ABbès. Journées théâtrales de la Mekerra
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2006

A l'instar de la veille, pour aujourd'hui, le programme est bien chargé avec en matinée une journée d'étude puis deux spectacles, Hob oua thania de la troupe Kawakeb 77 d'Oran à 14h30 et Hamlet bila Hamlet de la compagnie Naouariss de Bougara à17h.
Enfin, en soirée, la Journée mondiale du théâtre sera célébrée. A cette occasion, un hommage devrait être rendu à quelques figures artistiques, dont une doyenne des tréteaux, Afifa Kara en l'occurrence, l'excellent Himour Mohamed, le désopilant Antar Hellal, le tonitruant Hamza Faghouli dit Ma Messaouda ainsi que la nouvelle figure de la scène et du petit écran Bouanani Samir. Parmi les nombreux artistes présents, il y a Abdelkader Tajer, Sid Ahmed Benaïssa, Setoff Abderrahmane, Hebieb Mohamed et Marouf Amar. Au deuxième jour, il y avait un atelier technique et une conférence en matinée, alors qu'étaient données à 14h30 Ghanja par la troupe El Gouala de Relizane puis Mazal ahna hayine de Nejmet Al Jazaïr de Tizi Ouzou, à 17h. Enfin à 21h, le théâtre de la mer de Sidi Bel Abbès proposait aux festivaliers son Tahloum ou tfiq. On notera au premier jour l'entrée en matière de Sultan à vendre du TRO, d'après Taoufik El Hakim, ainsi que la prestation d'Alicia Oliviera d'une troupe universitaire espagnole dans Café turco. Sultan à vendre, adaptée par Mourad Senouci, a constitué un succulent prétexte dramaturgique pour une comédie qui a oscillé malencontreusement entre satire et farce. Plaisante à suivre au demeurant, elle aurait pu prêter matière à parabole si celle-ci n'avait pas été par moments ravalée au niveau de la caricature. La mise en scène honnête de Ghaouti Azri a été mise à mal par les comédiens tentés parfois par la facilité. Avec Café turco, le registre vire dans le camp de l'émotion. La mise en scène de Rafael Ruiz Alvarez, également l'auteur du monologue, est dépouillée de toutes fioritures, mais pas d'efficacité. Son texte est dense et sa comédienne s'est intelligemment mise à son service, le murmurant presque, renforçant de la sorte la résonance de sa violence. Café turco, c'est la douleur d'une femme, sa colère, son désespoir et ses interrogations face à un mari devenu grabataire et silencieux après une tentative de suicide pour avoir été abandonné par une maîtresse, une rivale, dont sa femme venait juste d'apprendre fortuitement l'existence. Café turco, c'est aussi 35 mn de bon spectacle, une durée qu'on aurait aimée moins courte. Pour rappel, la cérémonie d'ouverture des journées a été marquée par la sobriété, loin du clinquant et de la théâtralité. Les brèves allocutions ont fait l'éloge d'un « théâtre-passerelle, celui du plaisir, du doute, de l'absurde et de la lucidité », d'où le fait que le festival du théâtre primé, El masrah el moumtaz, soit devenu désormais celui de la Mekerra, du nom du terroir, une façon pour les organisateurs de prendre de la distance d'une élitiste conception du 4e art.

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