La décision d'installer des trémies pour désengorger la circulation a été saluée de vive voix par les automobilistes. Ces équipements ont contribué, un tant soit peu, à faire éviter aux usagers de la route les désagréments qu'ils subissent journellement. Toutefois, ces mêmes installations apportent d'autres gênes. Elle restent pour la plupart mal éclairées. L'automobiliste en y pénétrant est confronté à un véritable rideau noir. Il est souvent décontenancé et se rabat sur ses freins. Des carambolages ne sont pas à éviter, en l'occurrence. La trémie d'Addis-Ababa est donné souvent comme exemple. Des accidents s'y sont produits la nuit et même le jour. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a été à cheval sur ces aspects. M. Chettaïbi, directeur des travaux publics à la wilaya d'Alger, dira que « les trémies sont équipées suivant les normes européennes ». L'exigence est le credo des services de la wilaya. L'installation de l'éclairage est du ressort des entreprises engagées par l'Etat. « Toutefois, l'Epic de la wilaya, l'Erma en l'occurrence, en assure le suivi quotidien. » L'environnement alentour des trémies ne facilite pas le fonctionnement normal de ces installations. Le directeur en veut pour exemple le tunnel de Oued Ouchayah qui subit les infiltrations provenant des bâtiments se trouvant sur l'installation. Il nous fera savoir, par ailleurs, que la trémie de Chevalley, de plus de 900 m de longueur est dotée d'un poste autonome pour l'alimentation en énergie de la structure. Un poste de secours est également installé. Au-dessous de 200 m de longueur, le besoin de doter une trémie de poste électrique pour l'éclairage ne se fait pas sentir.