Les travailleurs au nombre d'une vingtaine exerçant au sein de l'antenne de Tizi Ouzou du Centre d'études et de réalisation en urbanisme (URBA), dont la direction générale est basée à Blida, interpellent depuis plus d'un mois leur PDG pour trouver une solution à leur siège envahi par les eaux usées. En effet, les locaux abritant cet organisme public, situés au rez-de-chaussée de la cité Eucalyptus de la ville de Tizi Ouzou, ont fait l'objet, début octobre dernier, d'une inondation par des eaux usées fuyant du réseau vétuste d'assainissement de l'immeuble composé de 9 étages. Alertés, les services de l'OPGI auquel appartiennent les locaux sont intervenus pour déboucher les canaux d'évacuation des eaux. Néanmoins, ces derniers laisseront béants les «cratères» ouverts à l'intérieur des bureaux d'où se dégagent des odeurs insupportables. Saisie à ce sujet par le responsable de l'antenne et la section syndicale, l'Inspection du travail a transmis le 14 novembre dernier à la direction générale de l'Urbab son «constat de manquements» concernant les conditions de travail au siège de Tizi Ouzou. «Les eaux usées et les odeurs émanant des conduites d'assainissement empêchent tout travail» à l'intérieur des locaux, souligne le document de l'Inspection, qui invite la DG à réunir les conditions de travail pour le personnel de l'antenne de cet organisme. Dans un document, les travailleurs et la section syndicale de l'agence rappellent que l'antenne Urbab de Tizi Ouzou récolte dans ses activités annuellement pas moins de 14 millions de DA.