Hier étaient en conclave au musée du Moudjahid, étudiants, historiens, universitaires et intellectuels pour célébrer avec la famille de Badji Mokhtar, le 58e anniversaire du dernier combat du martyr. Dans sa communication, le docteur Ferkous s'est étalé sur les qualités morales et révolutionnaires de l'homme qui créa le premier noyau de lutte armée contre le colonisateur français. Tombé au champ d'honneur avant d'avoir pu accomplir son projet pour le pays, il servit la cause, même après sa mort. Des contingents de jeunes de son âge firent preuve de sacrifice suprême pour débarrasser l'Algérie du joug de l'occupant. Aouadi, un ancien moudjahid et historien, qui compte à son actif plusieurs publications sur la Révolution, a pris la parole pour mettre en relief l'apport de Badji Mokhtar. «Il est issu d'une famille connue et aisée et le choix de militer au sein du mouvement nationaliste et ensuite de prendre les armes contre le colonisateur était le résultat d'une conviction inébranlable en cette cause pour laquelle il s'est sacrifié.» Des prix ont été remis en fin de rencontre à la famille du martyr.