La censure de l'ex-wali de Tizi Ouzou Ayant toujours montré un mépris envers la presse indépendante, qu'il accusait de travestir la réalité de la wilaya, l'ex-wali de Tizi Ouzou, Hocine Ouadah, actuellement en poste à Blida, a ordonné à ses services au début du mois de janvier dernier de ne plus acheter quatre titres de la presse nationale, à savoir El Watan, El Khabar, Liberté et Le Soir d'Algérie. Ce sont les élus de l'APW qui l'ont révélé, mardi dernier au cours de la session de leur assemblée consacrée au vote du budget 2006. Depuis près de trois mois, les différents services de la wilaya de l'APW ne recevaient plus ces quatre titres. La note de M. Ouadah datée du 8 janvier dernier sous le numéro 36/DAL/SBP/2006, imposait aux élus de l'APW un certain nombre de titres de la presse écrite, tout en les privant des quatre journaux cités plus haut. Que l'ex-wali n'aime pas El Watan, c'est son droit, mais qu'il interdise aux autres de le lire, cela s'appelle de la censure. Le nouveau wali a rassuré les élus en leur garantissant la disponibilité des titres qu'ils souhaiteraient avoir. Les Ziban intéressent les Néerlandais Mme Devaes, représentante du ministère néerlandais de l'Agriculture, accompagnée d'experts algériens et du responsable de la Chambre d'agriculture, a entamé hier une visite de deux jours dans les wilayas d'El Oued et de Biskra. Arrivée hier par avion dans la reine des Ziban et sur sa route vers la ville des Mille Coupoles, Mme Devaes a fait une halte à la coopérative agricole Les Ziban, située dans la commune d'Oumache et s'étendant sur une centaine d'hectares. La représentante du gouvernement néerlandais a été agréablement surprise de constater que la variété de tomates plantée était une semence hollandaise. La production sur laquelle veillent des spécialistes palestiniens atteindra les vingt tonnes par jour de produits frais à destination des marchés extérieurs. Cette visite entre dans le cadre de la préparation de celle en Algérie du vice-Premier ministre qui aura lieu bientôt. Le corps d'un « harraga » rejeté par la mer à Ténès Le corps d'une des victimes du naufrage a été rejeté lundi par la mer au lieu-dit Taghzout, à 25 km à l'ouest de Ténès (Chlef). Le lieu se trouve à plus de 150 km du large de Bouzedjar où l'embarcation transportant les malheureux aurait fait naufrage. Sur le corps repêché en état de décomposition, les gardes-côtes de Ténès avaient trouvé une carte nationale au nom de Messaoudi Mohamed, né le 26 avril 1975 à Tiaret. 13 stagiaires victimes d'une intoxication à Sidi Bel Abbès Treize filles stagiaires de l'Institut de formation professionnelle de Sidi Bel Abbès, victimes d'une intoxication alimentaire, ont été admises dans la soirée du lundi aux urgences médicochirurgicales de l'hôpital Hassani Abdelkader. Huit d'entre elles ont quitté l'hôpital dans la soirée après avoir reçu les premiers soins. Trois stagiaires ont été autorisées à rentrer chez elles hier, alors que quatre autres sont toujours sous surveillance médicale. L'INSFP de Sidi Bel Abbès dispose d'un internat qui accueille 86 stagiaires ainsi qu'un réfectoire mis à leur disposition. Selon la directrice, des prélèvements d'échantillons sur des repas témoins servis au dîner ont été effectués hier par des techniciens du bureau communal d'hygiène. Le résultat des analyses sera connu d'ici 48 heures. La daïra d'El Harrach réfractaire ? Des citoyens s'insurgent contre le service des cartes grises à la daïra d'El Harrach qui, affirment-ils, ne remet pas de récépissé de dépôt du dossier lorsque les administrés déposent les documents afférents à cette opération. Un citoyen s'est présenté à la rédaction pour témoigner : « La daïra nous met dans une situation difficile, puisqu'on est contraint de remettre un important dossier administratif qui contient toutes les pièces pour l'établissement de la carte grise et l'on nous demande de rentrer chez nous sans aucune remise de document attestant d'un quelconque dépôt de dossier. » « Et si par malheur le dossier est égaré, la daïra acceptera-t-elle facilement de produire le document demandé ? », interroge-t-il à juste raison. Les administrations ont pour habitude de délivrer un document en contrepartie d'un autre déposant, attestant ainsi de la bonne foi des deux parties. La daïra d'El Harrach serait-elle refractaire à ce principe ?