Sept femmes gynécologues de la clinique de gynécologie de Targa Ouzemmour, dans la ville de Béjaïa, ont observé la semaine dernière un arrêt de travail pour réclamer de meilleures conditions de travail. La responsable du CHU de Béjaïa, Mme Mouri, confirme qu'un groupe de gynécologues de ladite clinique refusent de travailler arguant que leur local ne répond pas aux conditions de travail, un argument qu'elle rejette. «Bientôt l'annexe de la clinique sera ouverte, les médecins auront suffisamment de locaux en attendant c'est tout ce que le CHU peut leur procurer. Elles réclament le centre du dépistage de col de l'utérus, ce que nous refusons car ce centre est crée avec un arrêté interministériel avec ses fonctions», a-t-elle déclaré à la presse. Les sept médecins gynécologues de la clinique ont déposé des demandes de congé de maladie, qui n'ont pas été acceptées par la direction. Pour la responsable du CHU, la grève des gynécologues de cette clinique n'est pas fondée. La véritable raison, selon elle, est que ces médecins «travaillent également avec des cliniques privées, ce qui influe sur leurs horaires de travail qu'elles ne respectent pas» «En tant que première responsable de ce secteur, je ne peux pas cautionner ce genre de comportement, une organisation de travail qui sert uniquement les intérêts personnels de ces gynécologues qui met en danger la santé de toute une population. N'oublions pas que nous sommes la seule clinique publique de gynécologie à Béjaïa ».