Suite à notre article «Les acquéreurs LSP excédés», dans notre édition du 19 novembre 2012, le promoteur du projet, Aberci Ali, donne des éclaircissements à propos du litige l'opposant aux acquéreurs. Concernant les deux blocs (20 logements) jouxtant les 120 LSP, il s'agit d'un autre projet, dit-il. «Lorsque le terrain a été récupéré par voie de justice, il s'est avéré que l'assiette s'y prêtait pour une densification et en suivant une procédure légale, nous avons lancé ce projet de 20 LSP», affirme le promoteur. S'agissant de l'augmentation de 9% sur le prix du logement exigée aux acquéreurs, le promoteur dira : «Elle est justifiée et est légale, c'est stipulé dans le VSP (Vente sur plan) signé en novembre 2011. De plus même avec l'augmentation de 9%, le prix de revient du logement (environ 250 millions de centimes) est très en-deçà du prix plafonné par l'Etat (280 millions), que j'aurais pu exiger». Les acquéreurs exigent par ailleurs un certificat du CNAT( organisme évaluant les indices de révision des prix). Aberci dira : «On n'est pas dans ce cas de figure. Le CNAT s'occupe des marchés publics. Dans notre cas, il s'agit d'une transaction financière. J'ai un contrat avec les acquéreurs. Je dois terminer les logements dans les délais. Ils doivent me payer pour la remise des clés. J'ai respecté ma part d'engagement, j'avais fini avant le 30 septembre 2012 (date prévue). J'avais averti les acquéreurs le 23 juillet 2012, par voie de presse, pour qu'ils régularisent leurs situations notamment vis à vis de leur banque. Hélas, seuls 25 d'entre eux l'ont fait. Ces 25 acquéreurs en règle ont maintenant leurs clés et leurs actes définitifs. Quant aux autres, ils sont redevables pas uniquement de l'augmentation de 9 % dont j'étais prêt à leur faire un échéancier de payement, mais, majoritairement, ils devraient se mettre en règle avec la Banque pour leurs crédits, pour que je puisse encaisser mon dû. Il me reste 30% du coût total du projet à encaisser, alors qu'il est réalisé».