Les employés de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), qui avaient exprimé leur colère, la semaine dernière, en menaçant de recourir aux voies légales pour se faire entendre, attendent toujours une issue favorable de leur tutelle. Selon nos informations, cette dernière n'est pas restée indifférente à l'appel de ses travailleurs. Une réunion aurait été organisée à Alger en présence des parties concernées pour trouver une issue favorable aux belligérants. «On est en pleine phase de négociation et d'ici une semaine, on sera fixé», nous a déclaré une source de cette compagnie. Pour rappel, le syndicat de la CAAT, dont des cadres, a soumis une plateforme de revendications à leur hiérarchie comportant des droits, et a accordé un ultimatum, faute de quoi leur secteur sera paralysé. «Nous estimons qu'il y a un refus manifeste de l'employeur d'un dialogue réel avec le partenaire social, malgré plusieurs tentatives écrites pour trouver des solutions palpables aux multiples préoccupations des travailleurs», avait alors souligné un représentant syndical, qui avait précisé, en outre, que «nous avons demandé, entre autres, la levée des sanctions prises à l'encontre des travailleurs et des cadres du réseau, la reconduite intégrale de la prime d'effort que l'employeur a diminuée d'une manière irrationnelle, le changement de l'assiette de calcul et les notations de la PPI, entre autres…». La section syndicale dénonce aussi leur «privation de la prime de mouton, un autre acquis que la tutelle a ravi injustement».