Lallouche Karim, ex-policier, agent de l'ordre public à la sûreté de Laghouat depuis 1998, se sent victime d'une décision de justice démesurée et d'une sanction administrative arbitraire. Les événements remontent à août 2001, lorsque Lallouche a été accusé par le tribunal d'Hussein Dey de trafic de stupéfiants et condamné à deux mois de prison ferme. La sûreté de wilaya de Laghouat lui notifie une décision de licenciement à partir du 13 août 2001, pour atteinte à la déontologie policière. La victime, qui a purgé sa peine, le 12 septembre 2001 à la prison d'El Harrach, a fait appel devant la cour d'Alger. Il a fallu attendre le 1er mars 2004 pour que la cour d'Alger prononce un non-lieu et le blanchiment de Lallouche de ses chefs d'inculpation. Le 24 août 2004, Lallouche est convoqué pour se présenter devant la commission nationale de recours des ressources humaines de la DGSN à Hydra (Alger). A la grande surprise de Lallouche, la commission nationale de recours, dans un PV de notification en date du 21 octobre 2004, maintient la décision de licenciement malgré la décision de la cour d'Alger. En dépit d'une lettre de demande de réintégration en date du 17 mai 2005, la DGSN a réaffirmé le maintien de la décision de licenciement en date du 21 juin 2005. Aujourd'hui, Lallouche, profitant de la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale et fort de la décision de la cour d'Alger, sollicite les responsables de la DGSN pour sa réintégration dans son poste de travail.