Les confessions d'un ministre Azouz Begag, ministre français délégué à la Promotion de l'égalité des chances qui considère et, à juste titre, que le poste de ministre est « éphémère », pense à l'avenir, une fois que sa mission gouvernementale prendra fin. Lors d'une discussion à bâtons rompus, tenue en marge du dîner, organisé le 1er avril à l'hôtel El Hidhab de Sétif, le ministre écrivain pense sérieusement à partager sa vie entre l'hexagone et Guedjal (localité située à 10 km de Sétif) le village de ses parents où il compte se retrancher 6 mois de l'année afin « d'écrire et s'adonner au métier de la ferme... » Secousse tellurique de 5,4 de magnitude à M'sila Une secousse tellurique d'une magnitude de 5,4 sur l'échelle de Richter a ébranlé à 7h44 la partie sud-ouest de la wilaya de M'sila. Plus précisément, 15 communes ont été touchées. L'épicentre se trouvait à 150 km au sud-ouest de M'sila, à 8 km au nord-ouest de la commune de Bir Fodha. Hormis la panique, qui a suivi le tremblement de terre, au sein des populations de ces communes, aucun dégât n'est à signaler, ni humain ni matériel. Rappelons que c'est la première fois qu'un séisme frappe avec cette ampleur, qui sous d'autres cieux aurait fait des dégâts humains et matériels importants. Perben, Begag et De Verdière en villégiature... Profitant de leur visite à Sétif, qui coïncidait avec le vol inaugural de la ligne Sétif-Lyon, effective à partir du 1er avril 2006, à raison pour l'heure d'une desserte hebdomadaire, Dominique Perben (ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer), Azouz Begag (ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances), et Son Excellence l'ambassadeur de France à Alger Hubert Collin De Verdière, se sont rendus hier à Djemila (ex-Cuicul), fondé en 96-97 après J-C, sous l'empereur Nerva en même temps que Sitifis. Accompagnés de leur épouse, les politiques ont été, nous dit-on, subjugués par ce patrimoine mondial, renfermant une incommensurable richesse, des civilisations anciennes. Ces visiteurs de marque ont contemplé et admiré, non sans plaisir, le baptistère, les deux basiliques, les grands termes, le théâtre, l'arc de Caracalla, le Temple de Septime Sévère, le marché de Cosinus, le forum et les luxueuses maisons de Bacchus et Cresconius et bien d'autres trésors uniques au monde... Jijel s'intéresse à l'autruche Ghezli Abdelkader, investisseur dans la wilaya de Tipaza et pionnier dans le développement de la production et l'élevage d'autruche en Algérie, vient d'être invité officiellement par la direction des services agricoles et le centre de formation des agents techniques spécialisés des forêts de la wilaya de Jijel, pour la journée du 8 avril afin d'animer une rencontre qui regroupera les aviculteurs et les éleveurs de cette wilaya de l'est du pays, portant sur les techniques de l'élevage de l'autruche. M. Ghezli effectue pour la seconde fois une visite à Jijel sur invitation de l'autorité de cette wilaya. L'investisseur algérien est enthousiasmé par l'intérêt que portent les responsables de la wilaya de Jijel à l'élevage de l'autruche, mais espère tout de même que ses homologues de la wilaya de Tipaza se penchent sur sa situation aujourd'hui pour résoudre définitivement le litige, « dans la légalité et conformément aux textes réglementaires », tient-il à préciser. Les revoilà 48 ans après Le vol inaugural de la ligne Sétif -Lyon a été marqué par un fait saillant. Ainsi, deux usagers de l'avion, Boukraâ Lamnissi (72 ans) et Kherbeche El Haoues (70 ans), deux retraités ayant travaillé des années durant dans divers chantiers et entreprises françaises, étaient samedi dernier « recherchés » et « sollicités » à la fois. Car ces deux voyageurs, ayant pour l'un pris de ces lieux précis la caravelle en 1958 et l'autre en 1959, reviennent, 48 ans après, sur leurs pas. Nos interlocuteurs, qui se souviennent avec exactitude de la date du 1er voyage, étaient à l'instar des autres voyageurs en partance vers la capitale des gones très émus. Le temps des tracasseries inhérentes aux trajets vers Constantine et Alger est, disent-ils, révolu... Effondrement d'un mur à Sidi Bel Abbès L'effondrement, hier vers 16h, d'un mur haut de 7 m, dans un chantier de construction en plein centre-ville, a fait trois blessés graves, tous ouvriers d'une entreprise privée de bâtiment. Les trois victimes œuvraient sur le chantier de construction de la nouvelle cinémathèque, qui jouxte l'école de la gendarmerie de Sidi Bel Abbès, à la démolition d'une ancienne construction. A moitié ensevelies sous un amoncellement de gravats, il a fallu presque une heure aux équipes de secours pour les retirer de sous les décombres. Un périmètre de sécurité a été déployé par les éléments de la Protection civile, qui craignaient visiblement un nouvel effondrement dans cette partie de la ville connue pour ses anciennes constructions datant de l'ère coloniale.