L'alliance FNL (Front national des libertés)-RND a été ralliée, avant-hier, par quatre élus du PLJ (Parti de la liberté et la justice) et un élu FLN. Tous, à savoir 21 membres de l'APC de Souk Ahras, contestent les conditions dans lesquelles a été hissé un membre d'obédience FLN au rang de présumé maire lors d'une opération entachée de plusieurs irrégularités dont une anomalie criarde dans le décompte des voix par rapport au taux requis pour le plébiscite du P/APC. «Nous promettons un combat sans merci pour imposer le renouveau à la tête de la municipalité dans le cas où la justice abdiquerait devant les pressions des ministres de Belkhadem», a déclaré l'un des contestataires sous le sceau de l'anonymat. L'affaire qui est devant la cour de Guelma, garde en haleine l'ensemble de la classe politique, notamment les partis représentés à l'APC du chef-lieu. «La souveraineté de la justice est mise à l'épreuve dans cette affaire. Nous ne demandons pas plus que notre droit au choix de notre maire sans passer par le FLN.»