Le célèbre chanteur annabi au violon blanc, Hamdi Benani, donne rendez-vous à son public jeudi soir, pour un concert de musique à la salle Ibn Khaldoun. Né le 1er janvier 1943 à Annaba, quatrième ville d'Algérie, dont saint Augustin fut l'évêque, il montre très tôt des aptitudes pour le chant, avec les encouragements de son oncle, musicien du défunt Mohamed El Kourd. A 16 ans, il remporte un premier prix de la chanson, mais ce n'est qu'en 1963 que sa carrière de musicien et chanteur se concrétise publiquement. En effet, un récital au théâtre de Annaba, où il interprète le classique Ya bahi El Djamel, lui ouvre les portes de la reconnaissance du grand public et de ses pairs. Sa détermination et son ambition le hisseront au niveau de ses illustres aînés comme Hadj Fergani, Hassen El Annabi et Abdelmoumène Bentobbal. Celui que l'on surnomme « l'ange blanc », en raison de la couleur de son violon, a su apporter du changement et un souffle nouveau à un genre, le malouf, qui gagne, ainsi, en dynamisme et en vivacité. En 1984, Hamdi Benani participe au Festival de Samarcande, qui a réuni plus de 62 pays étrangers. Il reçoit à cette occasion le prix d'excellence. En 1985, il participe à un concert en Corée du Nord où il fut décoré par le président Kim Il Sung. Hamdi Benani compte enchanter son public avec sa légendaire Adalla, mais également Ya Ziyar, Ya Bahi El Djamal, Ballah Ya H'mam, Leryam, Achk El Jara.