En réponse au communiqué du ministère de la Santé, le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) réplique par un autre communiqué. Les syndicalistes expliquent « le recours aux contre-vérités » du ministère de la Santé par son « incapacité à respecter ses engagements ». Ils préciseront ainsi qu'au sujet de la progression de carrière et du régime indemnitaire, « nous maintenons que les projets de décret ont été finalisés avant mai 2004, et adressés à la Fonction publique en mai pour certains décrets, et pour d'autres bloqués au ministère de la Santé jusqu'au mois d'août 2004 ». Aussi, pour les points relevant de la compétence exclusive de la tutelle, le syndicat révèlera que, malgré leur facilité à les régler, « la plus grande partie n'est pas concrétisée alors que les délais retenus ne devaient pas dépasser le 1er juin 2004 ». Le communiqué du SNPSSP revient sur la nécessaire présence des directeurs centraux lors des réunions puisque avec les sous-directeurs, les choses n'évoluaient pas. Cependant, relève le communiqué, « devant l'absence encore une fois de tous les directeurs centraux excepté le directeur de la formation, et l'absence de représentants de plusieurs directions, le SNPSSP après avoir attendu près d'une heure trente s'est retiré, en exigeant un PV de carence ». Quand le communiqué du ministère de la Santé chargeait les spécialistes de santé publique de ne pas vouloir se réunir pour la constitution des équipes de praticiens pour la couverture médicale des zones déshéritées, le SNPSSP, via le communiqué, rétorque qu'il « attend toujours la réunion technique pour identifier concrètement les besoins et définir les modalités d'application devant aboutir à la signature d'un protocole de partenariat ». Pour finir, le SNPSSP rappellera que la réforme hospitalière ne peut aboutir sans « la prise en charge réelle des problèmes socioprofessionnels de tous les personnels de santé ».