Les cheminots en colère La direction régionale de la SNTF connaît ces jours-ci une grogne qui risque de paralyser les prestations de la SNTF. C'est un véritable bras de fer qui oppose le syndicat à l'administration. La section syndicale -affiliée à l'UGTA- représentative des différents personnels de l'infrastructure ferroviaire a mené depuis le mois de décembre dernier plusieurs actions de protestation, dont entre autres le blocage de lignes de chemins de fer, pour dénoncer, selon ses propres mots «les agissements abusifs du directeur régional de la SNCF de Constantine et ceux de bon nombre d'autres responsables». Les représentants syndicaux des travailleurs accusent le responsable de recourir systématiquement aux sanctions, mutations arbitraires et autres licenciements abusifs, ainsi qu'aux poursuites judiciaires injustifiées de plusieurs cheminots. Selon eux, ce responsable refuse de dialoguer avec leur syndicat. « Après le premier conclave que nous avons eu avec le directeur, lequel représentait pour nous une étape importante, nous avons été malmenés et accusés de tous les maux ; depuis, ce responsable nous ignore et ignore nos problèmes socioprofessionnels», déplore le SG du syndicat, Sofiane Belaribi. Au jour d'aujourd'hui, les protestataires revendiquent le départ du directeur régional et de ses subordonnées qui, selon eux, sont «contre toute initiative visant à valoriser le travail d'un cheminot, à commencer par le droit à un syndicat et à un bureau digne de ce nom». Notons qu'une commission s'est déplacée hier, et pour la deuxième fois, de la direction centrale dans le but de calmer le climat de tension régnant à la SNTF de Constantine. O . -S. Merrouche
5ème région de la gendarmerie nationale : saisie de 4265 litres de carburant et 5 véhicules Les unités de brigades de la 5ème région de la Gendarmerie nationale de Constantine ont saisi, -dans le cadre de la lutte contre la contrebande-, entre le 9 et 12 du mois en cours,- 4265 litres de carburant, cinq véhicules, deux motos cylindrées, en plus d'un certain nombre de bêtes de charge (ânes et mulets) utilisées dans le transport inter frontières de la marchandise destinée à la contrebande. Ces saisies impliquent dix-neuf (19) affaires dont le traitement judiciaire est en cours. Il faut savoir que la contrebande dans notre pays prend une ampleur inquiétante ; le produit algérien : carburant, dattes, métaux, pièces archéologiques, etc., est acheminé au quotidien vers la Tunisie, entre autres, opérant une véritable saignée à l'économie nationale. Les différentes unités territoriales d'intervention et des gardes frontières relevant de la Gendarmerie nationale ont été particulièrement renforcées dans ce sens. Des instructions fermes pour une étroite coordination entre elles ont été données par le commandant de la 5ème région de Gendarmerie nationale à Constantine, le général Bahlouli Ammar, lors d'une réunion à laquelle avaient participé tous les commandants régionaux de l'Est, et dont l'objectif est de «parvenir à une sécurisation maximale de la bande frontalière». Farida Hamadou
Les habitants du bidonville Zerzara se rebiffent Hier après-midi, les 43 familles occupant le bidonville de Zerzara ont barré la route de Aïn El Bey à proximité de l'institut d'architecture Ahmed Hamani à l'aide de pneus auxquels ils ont mis le feu, de troncs d'arbres et autres blocs de pierre. La circulation automobile a été paralysée durant plus d'une heure. Les causes de cette sortie intempestive sont, nous ont déclaré ces habitants, le mépris dont ils font l'objet depuis des années de la part des autorités locales. Ces familles dont nous avons signalé les souffrances à maintes reprises, vivotent depuis de longues années dans des conditions insoutenables. Ils doivent traverser clandestinement la résidence universitaire de Zerzara pour accéder à leur baraquement. Ils revendiquent des logements décents, surtout que leur bidonville date de…1953 ! Farida Hamadou