48 heures de tractations ultra secrètes, entre le nouveau parti israélien Kadima,vainqueur aux dernières législatives israéliennes et le parti travailliste, deuxième force à la nouvelle Knesset (Parlement) ont suffi pour la formation d'un cabinet de coalition. Kadima avait récolté 29 sièges, tandis que le Parti travailliste compte 19 sur un total de 120. Le président israélien, Moshe Katzav, a chargé jeudi Ehoud Olmert, Premier ministre par intérim et chef du parti Kadima, de former le prochain gouvernement. « L'appui que lui a apporté publiquement mardi Amir Peretz, le chef du parti travailliste, n'a fait que renforcer cette évidence. » « Lorsque le président m'aura chargé de former le gouvernement, nous entamerons des négociations en vue de former un gouvernement de coalition dans lequel les travaillistes seront un partenaire majeur », avait déclaré auparavant Olmert. « Tous ceux qui seront d'accord avec les options du programme gouvernemental pourront être nos partenaires », a-t-il ajouté, soulignant qu'il avait l'intention de boucler rapidement les tractations en vue de former le cabinet. Olmert a déjà acquis le soutien du parti des retraités (7 élus) ainsi que des ultra orthodoxes du Shas (12 sièges), et devrait obtenir celui d'une autre formation religieuse, la liste unifiée de la Torah (6 sièges), donc un total de 73 sièges, ce qui constitue une majorité stable. « Il s'agira d'un gouvernement stable qui tiendra pendant les quatre ans de la législature et atteindra ses objectifs qui sont, notamment, de relancer les espoirs de paix et de s'occuper des problèmes sociaux », a déclaré, mardi, Amir Peretz, chef du parti travailliste.