C'est au lendemain de la dissolution des entreprises audiovisuelles CAAIC, ENPA et ANAF que l'association Lumière a vu le jour, plus précisément le 19 mars 1998. « Des hommes et des femmes du cinéma algérien se sont serrés les coudes pour donner un second souffle à l'activité cinématographique nationale, tombée dans l'anarchie, et lutter contre la vidéo pirate qui a détrôné le traditionnel film 35 mn dans les salles », nous révèle Miloud Bouamari, technicien monteur et membre de cette association. Et de poursuivre : « Grâce à notre combat, nous avons réussi à récupérer le matériel du CAAIC sur le point d'être vendus aux enchères par le liquidateur. Ce matériel a été mis à la disposition de réalisateurs et cinéastes et a servi à de nombreuses productions surtout les longs métrages. » Autre activité de l'association Lumière : l'organisation d'hommage à nos illustres hommes de cinéma à travers un musée du cinéma ambulant qui sillonne tout le pays. « Rouiched, Azzedine Medjoubi, Yahia Benmebrouk, Lakhdar Hamina, Hassen Hassani, Mustapha El Anka ont ainsi reçu un vibrant hommage », précise notre interlocuteur. « Notre objectif est de faire renaître le cinéma algérien de ses cendres et d'avoir une structure cinématographique d'Etat pour porter haut le message de notre patrie et refléter l'image de notre pays », conclura M. Bouamari. Association artistique Lumière 13, rue des Frères Meslem (ex-Edgar Quinet) - Alge