Les promesses faites par les nouveaux élus de l'APC des Issers concernant l'amélioration du cadre de vie des habitants du centre-ville des Issers, ne sont pas encore traduites en actes. Ainsi, près d'un mois après leur élection, les nouveaux responsables à la tête de la municipalité n'ont pas encore entrepris la moindre action de nettoiement des quartiers, qui croulent sous les ordures. Les bacs installés par l'APC débordent de déchets à longueur de journée. L'exemple illustrant cette situation est la cité des 48 logements. Certains coins de ce quartier, situé à une centaine de mètres du siège de l'APC, sont devenus des réceptacles d'ordures ménagères. La saleté est due surtout à l'existence d'un marché informel non loin des blocs d'habitations. Les artères de la cité sont quasiment impraticables. Les résidants circulent dans la gadoue et trouvent du mal à accéder à leurs appartements. La situation s'est aggravée surtout après les dernières chutes de pluie qui ont mis à nu la mauvaise qualité des travaux d'aménagement urbain effectués récemment par les autorités locales. Le chantier est à l'arrêt depuis plusieurs semaines. Les habitants se plaignent aussi de l'anarchie générée par le stationnement des fourgons assurant le transport vers les villages de Laâbid, Ighoumrassen et Aït Sidi Amara. À quelques mètres plus loin, de nombreux marchands ambulants ont érigé de petites baraques de fortune où ils vendent toutes sortes de produits devant l'indifférence des autorités locales.