Des postulants à Naftal crient à l'injustice Un groupe de jeunes ayant postulé il y a deux mois pour le poste d'opérateur en carburant et de chargeur auprès de Naftal dans le cadre de l'Anem (agence d'El Khroub) se sont rapprochés de nos bureaux pour dénoncer «le parti pris de la commission chargée de l'entretien», laquelle, selon eux, a opéré «une véritable mascarade à partir du moment où les candidats retenus pour les 12 postes disponibles étaient déjà tout désignés». Ces jeunes pointent du doigt le syndicat et la direction de Naftal, qui, affirment-ils, n'ont pas pris en compte les critères exigés pour l'emploi, et dont eux-mêmes justifient : avoir le niveau de 3ème AS, être exempté du service national et ne pas dépasser les 35 ans d'âge. «Ils ont détourné ces postes d'emploi au profit de leurs proches qui ont à peine le niveau de 4ème AM. De plus, ces candidats, nous les connaissons personnellement et sommes parfaitement au courant de leur niveau et de leur filiation avec les syndicalistes et autres employés de Naftal. S'ils ont été désignés d'office, cela voudrait dire qu'ils se sont procurés de faux certificats de scolarité. Aussi nous en appelons au premier responsable de la wilaya pour dépêcher une commission d'enquête à ce sujet», ont accusé ces jeunes, qui ne cessent de crier à l'injustice. Nous avons sollicité l'avis du directeur de Naftal par téléphone, qui a en effet confirmé qu'un entretien pour 12 postes d'opérateur a bien eu lieu ; mais, selon lui, tout s'est passé conformément à la liste des postulants établie par l'Anem. «Nous contestons toutes ces accusations et affirmons que les postulants ont été embauchés selon les critères exigés ; tout a été fait dans la transparence», a-t-il souligné. Farida Hamadou Gadoue et insécurité à Bekira Pour les habitants de la cité des 102 Logements évolutifs à Bekira, il leur faut à chacun une paire de chaussures usuelles en plus d'une paire de bottes pour affronter la gadoue qui règne en maîtresse dans ce quartier depuis des années. Un petit tour sur place vous renseignera sur l'état lamentable de la route et des différentes voies d'accès à la cité, truffées de nids de poule et toutes cabossées et de plus submergées par les eaux provenant d'innombrables fuites sur le réseau AEP, qui se déversent sur la chaussée depuis des mois. Comble de l'ironie, l'alimentation en eau potable constitue un souci majeur pour les habitants de la cité des 102 Logements. Ils affirment ne recevoir le précieux liquide que deux fois par semaine et durant quelques heures seulement. Ce qui est très insuffisant pour couvrir leurs besoins Ils regrettent également l'absence d'éclairage public et évoquent le climat d'insécurité qui règne dans leur cité mais aussi aux abords du lycée Abou Laïd Doudou qui jouxte le quartier. Le lieu privilégié des petits délinquants de la cité Bekira où les agressions sont monnaie courante et la vente de kif ou de psychotropes se fait quasiment au vu et au su de tous. «Un fait qui a été signalé à qui de droit mais aucune mesure concrète n'a été prise à ce jour pour y mettre un terme», affirment les habitants. F. Raoui