Alors qu'en novembre, en début de la campagne de cueillette des olives, le litre d'huile d'olive est cédé, selon les régions, autour de 400 et 500 dinars, il a atteint ces jours-ci dans certaines communes de la wilaya de Béjaïa les 700 dinars. Diverses raisons ont été avancées par des paysans de Tifra et d'Adekar pour expliquer cette hausse : cherté de la vie, complexité du ramassage des olives pour les familles, augmentation du salaire des «gauleurs» et autres travailleurs saisonniers, faible rendement (18 litres par quintal dans les meilleurs des cas).... «À ce rythme, dans une année, le litre d'huile d'olive se vendrait à 1000 dinars» présage l'un des paysans interrogés. Tout comme l'huile, les olives commercialisées affichent une hausse de prix considérable, des 35 et 45 dinars de l'année passée, le kilogramme d'olives est cédé l'année dernière entre 50 et 70 dinars. A signaler que les oléiculteurs recommandent vivement aux gens de ne pas acheter «l'huile d'olive» proposée actuellement à la vente dans certains marchés et sur les abords des routes à des prix défiant toute concurrence, de l'avis de tous c'est une huile frelatée qui peut causer des ennuis de santé.