Les école saoudienne et égyptienne en Algérie vont fermer leurs portes à la fin de l'année en cours. Les responsables de ces deux écoles ont pris cette décision de leur propre chef. « Les deux écoles ont décidé de mettre fin à leur activité en raison de leur refus de se conformer au programme d'enseignement algérien », a déclaré, hier, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, en marge de la visite présidentielle dans la wilaya d'Alger. Pour le ministre, ces écoles n'ont pas d'autre choix tant que des élèves algériens poursuivent leur cursus dans leurs infrastructures. M. Benbouzid a réaffirmé la décision de son département d'aller jusqu'au bout dans l'application de la loi contre toute école privée ne respectant pas le programme d'enseignement algérien. « Les écoles qui ne sont pas en conformité avec le programme algérien seront fermées après l'expiration du délai qui leur a été accordé », a-t-il précisé. Pour le moment, a-t-il ajouté, il reste deux écoles privées qui n'ont pas d'agrément. Le nombre d'élèves poursuivant leurs études dans des écoles privées en Algérie ne dépasse pas les 25 000. Le lycée français de Ben Aknoun (Alger) n'est pas soumis, selon le ministre, à la même réglementation d'autant qu'il a été créé dans le cadre d'un accord intergouvernemental. L'Algérie, a-t-il indiqué, a ouvert également son lycée à Paris et va en ouvrir deux autres à Marseille et à Lyon (France).