La commune de Bouzeguène vit une pollution à haut débit. Des maisons et des quartiers entiers sont devenus des réceptacles d'eaux usées provenant de divers réseaux d'assainissement défectueux. Outre les cours d'eau qui se trouvent à proximité du chef -lieu et qui accueillent tous les rejets d'assainissements des villages, empoisonnant la vie des habitants, ce sont surtout ces réseaux d'assainissement réalisés il y a moins de cinq ans, pour certains, et qui se retrouvent complément obstrués ou ce sont carrément des buses qui se sont écartés pour laisser couler des eaux noirâtres en pleine nature ou carrément entre habitations du chef -lieu de la commune de Bouzeguène. Le site le plus pollué de la commune de Bouzeguène se trouve être celui d'un grand quartier du chef- lieu de commune et de daïra, celui de Takoucht Ath Aakra, un quartier situé près du plus grand établissement scolaire de la commune, le CEM Hamadi Mohand Saïd. Ce quartier est dépourvu du réseau d'assainissement et les habitants utilisent toujours des fosses septiques défaillantes susceptibles de contaminer la population de Bouzeguène en raison des conduites d'eau potables qui alimentent le quartier. C'est aussi ce même quartier qui reçoit les eaux usées du réseau d'assainissement du village Ihitoussène raccordé en catastrophe, en 1990, à celui de Bouzeguène. Ce dernier, est défaillant à divers endroits suite à des affaissements de terrain, C'est le cas d'une habitation située au virage de Tagounsa abandonnée par les propriétaires en raison des eaux usées qui s'introduisent à l'intérieur de l'habitation. Des fuites d'eaux usées sont également visibles au niveau des habitations situées en aval du CW251, au quartier de Takoucht Ath Aakra, suite à des écartements de buses engendrés par un autre affaissement de route et d'un ouvrage entièrement bouché réalisée durant les années 60. Les habitations risquent d'être sinistrées si un glissement de terrain se déclare. Dans ce même quartier qui n'en a pas fini avec les eaux usées, tous les caniveaux en béton et les voies de ruissellement des eaux pluviales sont entièrement obstrués par la terre, les roches et les bidons de peinture. Autant dire que le quartier vit totalement à l'écart du développement en matière de salubrité. Tous les P/APC qui se sont succédé n'ont rien pu faire, en dépit des sollicitations des habitants, des multiples correspondances et des écrits de presse. Pourtant quand il s'agit de menace sur la vie des habitants, aucun citoyen de peut constituer un obstacle pour la pose d'un réseau d'assainissement. Les habitants s'interrogent, d'ores et déjà, sur la capacité des nouveaux élus à régler tous ces problèmes liés au manque de salubrité.