Les villageois sont durement pénalisés par le déficit en couverture sanitaire qui n'a que trop duré et qui s'ajoute aux autres difficultés auxquelles ils font face quotidiennement. Les villageois sont durement pénalisés par le déficit en couverture sanitaire qui n'a que trop duré et qui s'ajoute aux autres difficultés auxquelles ils font face quotidiennement. La couverture sanitaire dans la commune de Chaâbet El-Ameur, au sud-est de Boumerdès, fait grandement défaut. Plusieurs projets de réalisations de centres de soins sont, depuis des années, à l'arrêt. Une source bien informée nous dira que la cause de ce blocage, qui n'a que trop duré, est la limite des budgets alloués. Les populations des régions rurales, où ces centres devraient se réaliser, souffrent le martyre. «Nous sommes obligés de faire des kilomètres pour aller jusqu'au chef-lieu communal pour une simple injection», nous dira un villageois. Et d'ajouter : «Cela devient plus difficile, notamment avec l'absence de moyens de transports, et les plus pénalisés parmi nous sont bien sûr les pesronnes âgées.» En effet, trois projets de réalisation de salle de soins sont depuis 2006 à l'arrêt. Il s'agit des centres de soins du village Ouled Boudoukhane, Ouled Ali et Ouled Bentafat. Inscrits en 2005, ces salles ne sont toujours pas réalisées et attendent d'être réévaluées. Le montant alloué pour l'achèvement de ces centres est, selon une source locale, de l'ordre de 50 millions de centimes. Toutefois, ces projets auraient été proposés dans le cadre des reliquats précédents, et nous avons appris que ces projets seront lancés prochainement et ce, dans le cadre des PCD de 2010. A cela s'ajoute le lancement d'un nouveau projet de salle de soins au niveau du village Ouled Saïd, une localité, précise-t-on, délaissée. Les travaux du projet implanté au village Ouled Boudoukhane ont atteint un seuil de 80%. «Les 20% restents sont liés à la clôture et le raccordement au réseau d'assainissement», nous dira un représentant du village. Actuellement, ce centre est dans un état d'abandon. «Les vitres ont été brisées, les portes sont défoncées, cet endroit est devenu un fief pour les pigeons. Si une solution n'est pas trouvée, cette salle fermera ses portes avant même son ouverture», nous dira un autre villageois. Quant au projet du village Ouled Ali, les travaux ont été accomplis à 70% ; autrement dit, l'entreprise choisie pour sa réalisation a achevé uniquement les travaux inhérents au génie civil. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par cette carence qui, à leurs yeux, n'a que trop duré et s'ajoute ainsi aux autres difficultés auxquelles ils font face quotidiennement. En outre, les salles de soins existantes, et qui fonctionnent depuis des années, travaillent encore au ralenti. Leurs différents services ne répondant, dans la majorité des cas, pas aux besoins des habitants. Au village Azzouza, le médecin ne se présente, selon un villageois, que trois fois par semaine. Par ailleurs, dans cette commune rurale, le secteur de la santé fait face actuellement au problème du manque de personnel. Le personnel de la polyclinique du chef-lieu est dépassé. Et plusieurs services sont assurés par deux ou trois infirmiers, à l'exemple des analyses médicales. Lors de sa visite dans la région, fin 2009, le wali de Boumerdès a promis aux autorités locales d'affecter des médecins au profit des centres de soins de la localité afin de combler le déficit en personnel. Selon des villageois, cette promesse a été tenue par le premier magistrat de la wilaya, mais, pour d'autres villageois, le bout du tunnel n'est pas encore touché, d'autant que leurs localités sont toujours dépourvues de structures sanitaires. Enfin, la salle de soins du village Amarasefla est toujours fermée depuis le début des années 90, en raison, nous dit-on, de la dégradation de la situation sécuritaire durant les années noires. Actuellement, «cette structure sanitaire est occupée par une infirmière de la région», nous-dit-on. T. O. La couverture sanitaire dans la commune de Chaâbet El-Ameur, au sud-est de Boumerdès, fait grandement défaut. Plusieurs projets de réalisations de centres de soins sont, depuis des années, à l'arrêt. Une source bien informée nous dira que la cause de ce blocage, qui n'a que trop duré, est la limite des budgets alloués. Les populations des régions rurales, où ces centres devraient se réaliser, souffrent le martyre. «Nous sommes obligés de faire des kilomètres pour aller jusqu'au chef-lieu communal pour une simple injection», nous dira un villageois. Et d'ajouter : «Cela devient plus difficile, notamment avec l'absence de moyens de transports, et les plus pénalisés parmi nous sont bien sûr les pesronnes âgées.» En effet, trois projets de réalisation de salle de soins sont depuis 2006 à l'arrêt. Il s'agit des centres de soins du village Ouled Boudoukhane, Ouled Ali et Ouled Bentafat. Inscrits en 2005, ces salles ne sont toujours pas réalisées et attendent d'être réévaluées. Le montant alloué pour l'achèvement de ces centres est, selon une source locale, de l'ordre de 50 millions de centimes. Toutefois, ces projets auraient été proposés dans le cadre des reliquats précédents, et nous avons appris que ces projets seront lancés prochainement et ce, dans le cadre des PCD de 2010. A cela s'ajoute le lancement d'un nouveau projet de salle de soins au niveau du village Ouled Saïd, une localité, précise-t-on, délaissée. Les travaux du projet implanté au village Ouled Boudoukhane ont atteint un seuil de 80%. «Les 20% restents sont liés à la clôture et le raccordement au réseau d'assainissement», nous dira un représentant du village. Actuellement, ce centre est dans un état d'abandon. «Les vitres ont été brisées, les portes sont défoncées, cet endroit est devenu un fief pour les pigeons. Si une solution n'est pas trouvée, cette salle fermera ses portes avant même son ouverture», nous dira un autre villageois. Quant au projet du village Ouled Ali, les travaux ont été accomplis à 70% ; autrement dit, l'entreprise choisie pour sa réalisation a achevé uniquement les travaux inhérents au génie civil. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par cette carence qui, à leurs yeux, n'a que trop duré et s'ajoute ainsi aux autres difficultés auxquelles ils font face quotidiennement. En outre, les salles de soins existantes, et qui fonctionnent depuis des années, travaillent encore au ralenti. Leurs différents services ne répondant, dans la majorité des cas, pas aux besoins des habitants. Au village Azzouza, le médecin ne se présente, selon un villageois, que trois fois par semaine. Par ailleurs, dans cette commune rurale, le secteur de la santé fait face actuellement au problème du manque de personnel. Le personnel de la polyclinique du chef-lieu est dépassé. Et plusieurs services sont assurés par deux ou trois infirmiers, à l'exemple des analyses médicales. Lors de sa visite dans la région, fin 2009, le wali de Boumerdès a promis aux autorités locales d'affecter des médecins au profit des centres de soins de la localité afin de combler le déficit en personnel. Selon des villageois, cette promesse a été tenue par le premier magistrat de la wilaya, mais, pour d'autres villageois, le bout du tunnel n'est pas encore touché, d'autant que leurs localités sont toujours dépourvues de structures sanitaires. Enfin, la salle de soins du village Amarasefla est toujours fermée depuis le début des années 90, en raison, nous dit-on, de la dégradation de la situation sécuritaire durant les années noires. Actuellement, «cette structure sanitaire est occupée par une infirmière de la région», nous-dit-on. T. O.