Le centre est érigé sur une surface de 2000 m2 et a bénéficié d'une étendue en mer de 5 ha. Ce projet a coûté 90 millions de dinars. La wilaya de Tipasa vient de bénéficier du 2e centre pilote conchylicole algérien, qui avait été inauguré par M. Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, mardi dernier. La concrétisation de ce projet du secteur de la pêche, qui relève du Centre national de recherche et développement de la pêche et de l'aquaculture de Bou Ismaïl, inscrit en 2003 faut-il le préciser, a connu un retard de 10 ans. Implanté à l'est de la localité côtière de Bou Ismaïl, le centre pilote conchylicole est érigé sur une surface de 2000 m2 et a bénéficié d'une étendue en mer de 5 ha.Sa réalisation et son équipement auront coûté 90 millions de dinars. Ce centre pilote conchylicole est appelé à intensifier les recherches afin de faciliter le développement de l'élevage des bivalves en mer ouverte, d'une part, et d'autre part encourager les investisseurs vers ce secteur. Une meilleure qualité du milieu marin est impérative pour assurer un élevage sain et rentabiliser l'investissement. Le membre du gouvernement a discuté longuement avec les étudiants des nouvelles technologies et de l'utilisation intelligente des équipements en matière de traitement des analyses des données. Parmi les réflexions abordées lors d'une rencontre informelle avec les responsables du centre pilote avec les étudiants, il a été question de l'installation de récifs artificiels pour protéger les activités marines, la faune et la flore, obliger les professionnels à suivre des cours pratiques et théoriques dans le centre pilote conchylicole avant de s'engager dans la filière, interdiction à tout opérateur économique d'investir dans l'aquaculture si celui-ci et son personnel n'apprennent pas les techniques d'élevage et de gestion au niveau du centre pilote conchylicole de Bou Ismaïl ou dans les laboratoires de Mostaganem, Arzew et Annaba. Le centre pilote conchylicole est obligé à son tour de suivre chaque projet de l'aquaculture sur le site après son lancement afin d'observer l'évolution de toutes les opérations et pouvoir comptabiliser l'expérience. L'Ansej et l'Angem sont impliquées dans les démarches pour éviter la faillite des jeunes promoteurs. Le wali de Tipasa, Layadi Mostefa, a d'ailleurs proposé une évaluation des sites le long de la côte de sa wilaya pour faciliter la tâche aux investisseurs avant d'implanter leur projet. Le secteur de la formation professionnelle de Tipasa, qui a déjà signé des conventions avec la Seaal pour enrichir la formation des jeunes dans le secteur de l'eau et de l'assainissement, avec la Chambre de l'agriculture de wilaya pour encourager les jeunes vers l'apiculture, avec l'UDES pour impliquer les filles et les garçons stagiaires de la formation professionnelle dans l'entretien et l'installation des équipements des énergies renouvelables, s'engagera à signer une convention avec le centre pilote conchylicole pour inciter les jeunes à investir dans l'élevage des bivalves en mer, d'autant plus que l'investissement dans ce secteur n'est pas aussi lourd. La présence de ces centres de recherche dans la wilaya de Tipasa constitue un atout pour le secteur de la formation professionnelle.