Dans le cadre du développement du secteur de la pêche, Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a inauguré, hier, un centre conchylicole situé dans la coquette ville de Bou-Ismaïl en présence de M. Ayadi Mustapha, wali de Tipasa. Cette infrastructure dont l'importance est à souligner répond tout d'abord à la feuille de route initiée par le secteur en vue d'améliorer les rendements en matière d'aquaculture et en même temps donner l'opportunité aux investisseurs de se rapprocher de ce centre qui tend à l'encadrement et à la vulgarisation de l'aquaculture. Cet ensemble est rattaché au Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA). La superficie en mer pour l'élevage des moules est de l'ordre de 5 hectares tandis que le bâti qui abrite le centre fait 2 000 m2 de superficie. S'agissant des objectifs, cette infrastructure répond essentiellement à des objectifs de recherche et de développement dans les domaines des élevages de bivalves en mer ouverte. Pour ce qui est de sa mission : il y a des essais et démonstration des techniques d'élevage en mer, de développer les sujets de recherche dans le domaine de la conchyliculture. Par ailleurs, ce Centre intervient dans le cadre de l'appui aux investisseurs et aux professionnels du secteur. Le Centre, organisant aussi des stages pratiques en direction des étudiants, est composé d'un compartiment administratif, d'un compartiment de recherche, d'un laboratoire physico chimique, laboratoire histologie, la microbiologie ainsi que des chambres froides. Il y a lieu de rappeler que le Centre est chargé de contribuer à l'élaboration et à la réalisation des programmes nationaux de recherche scientifique des domaines de la pêche et l'aquaculture ainsi que de réaliser des études nécessaires à l'évaluation des ressources halieutiques et des capacités nationales en matières de pêche et d'aquaculture. Il a pour mission aussi d'entreprendre des actions pilotes liées au développement de l'aquaculture des viviers des madragues et autres établissements d'élevage et de pêche. Il doit en outre de proposer la conformité avec la réglementation, en vigueur à l'autorité de tutelle dans le strict respect des modalités de définition des zones de pêche. Son action lui permet d'effectuer des études a caractère économique et social par rapport avec la pêche et l'aquaculture et à l'organisation, le développement et les conditions de vie et de travail dans le secteur. Lors d'un point de presse rapide les journalistes présents ont attiré le ministre sur la pollution de la côte de Tipasa en insistant sur l'apport du ministère pour éradiquer ce fléau qui menace la faune marine. Dans une courte réponse, M. Ferroukhi a déclaré «Mon département s'attèle pour confectionner un programme d'action national qui aura pour objectif de résoudre cette problématique et de sanctionner le cas échéant les pollueurs.»