Une vingtaine d'hôtels ont été fermés à Alger et 17 autres proposés à la fermeture, a indiqué dans un entretien à l'APS, le ministre du Tourisme, Nourredine Moussa. La commission technique intersectorielle a aussi adressé, selon le ministre, des mises en demeure à 37 hôtels de la capitale, 22 avertissements et 34 convocations à d'autres établissements hôteliers afin de régulariser leurs dossiers. Ces mesures sont justifiées, selon M. Moussa, par le « non-respect de ces établissements de la réglementation en vigueur ». Cette opération touche également d'autres wilayas du pays : Oran, Annaba et Béjaïa entre autres. Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que l'opération de classification et de reclassement des établissements hôteliers dont le nombre a atteint 1004 établissements connaît depuis le 22 novembre dernier une pause qui durera « une année » afin de « permettre aux propriétaires de ces établissements de se mettre aux normes de classement prévues par la réglementation ». « Si nous devons agir en l'état actuel des choses, beaucoup d'hôtels, voire la majorité d'entre eux, seront disqualifiés », souligne-t-il. Le responsable révèle en outre qu'une convention a été signée avec le Crédit populaire d'Algérie pour faciliter aux propriétaires et gérants de ces établissements l'accès aux crédits bancaires. Le ministre se prononcera, par ailleurs, sur la privatisation des hôtels : « Celle-ci revêtira plusieurs formes, à savoir le partenariat et l'ouverture totale ou partielle du capital. Les travailleurs de ces établissements doivent savoir que la procédure d'acquisition obéit à un cahier des charges qui prévoit le maintien de l'activité et de l'effectif durant une période allant jusqu'à cinq ans. »