Université Sétif I : des toits percés Construites au début des années 2001, de nombreuses infrastructures pédagogiques du 2eme pôle universitaire, implanté au niveau du plateau El Bez, «tombent» en ruine. Les murs sont fissurés. Percés, les toits des amphithéâtres, des salles des cours et d'autres structures se sont transformés en tamis. Les espaces précités ont été inondés par les averses qui se sont abattues sur la capitale des Hauts Plateaux et de sa région. Pour contenir les flots de pluie, des récipients sont placés ici et là. L'usage du parapluie à l'intérieur de ces structures est conseillé. Réalisées à la va vite, sans contrôle, ni suivi appropriés, ces structures qui ont pourtant coûté les yeux de la tête au trésor public, sont lézardées. Ceci au grand dam de leurs utilisateurs qui travaillent et étudient dans de mauvaises conditions, générées par l'approximation et le tape-à-l'œil. Pour mesurer l'ampleur des dégâts, il suffit de faire un tour à l'école doctorale. Notons que ces anomalies et malfaçons ont été, nous dit-on portées à la connaissance des responsables concernés, ne pouvant continuellement fermer l'œil sur ces carences payés au prix fort. K. B.
EPSP D'EL EULMA : responsable ou videur ? Interpellé par de nombreux citoyens à propos de la couverture sanitaire aléatoire, notre correspondant se présente, mardi après midi, à l'établissement public de santé de proximité d'El Eulma (EPSP), où il ne trouve ni responsable, ni médecin. Alors que les malades étaient en nombre à attendre leur passage devant un médecin, qui se faisait désirer. Profitant de la présence de l'échotier, les patients feront dès lors l'inventaire des désagréments rencontrés en ce lieu public, de surcroît propriété de la République. Pour connaître la version de l'administration, notre collègue qui ne trouve pas le directeur de la structure, tombe sur son adjoint, qui s'est distingué par un indigne comportement, n'honorant ni sa personne, ni son secteur qui n'avait pas besoin d'une autre mauvaise publicité. Faisant de l'espace un bien privé, le «responsable» instruit des agents de sécurité pour molester le «curieux » et le conduire manu militari vers la sortie d'un établissement où un responsable s'est reconverti en videur. Au lieu d'améliorer les prestations de sa structure, le «videur» emploie des méthodes d'un autre âge. Touché dans son amour propre, notre collègue s'est par la suite dirigé vers le 3eme arrondissement de la sûreté de daïra (Soumaâ) où il a déposé plainte. K. B.
La cité Bourefref dans tous ses états La cité Bourefref, au cœur de la ville d'El Eulma, est laissée à d'abandon total. L'éclairage public laisse à désirer. Beaucoup de résidents n'osent plus s'aventurer en dehors de leurs maisons dès le coucher du soleil. Ils craignent de faire de «mauvaises rencontres dans le noir». Cet état de fait a soulevé le courroux chez de nombreux citoyens. S'ajoute à cela, le réseau routier du quartier, plongé dans un état de dégradation avancé. Les habitants de cette cité réclament, de vive voix, des mesures urgentes; B. A.
AÏN AZEL : l'APC dans l'impasse La stabilité dans l'APC d'Aïn Azel, issue des dernières élections locales, fut de courte durée, car des conflits sont vite apparus entre les élus. Beaucoup de projets prometteurs, dont a bénéficié la commune sont bloqués. Une telle situation s'est accentuée durant la séance, tenue mardi dernier. Ce jour là, les élus ont, sans raisons apparentes, boycotté le vote relatif à l'ordre du jour présenté par le P/APC. Selon certaines indiscrétions, la situation a failli dégénérer entre le nouveau et l'ancien maire, qui se sont même allés jusqu'à échanger certaines vulgarités. Ces animosités influent négativement sur les affaires de la population ne pouvant contempler ce piètre spectacle. A. L. Un bijoutier agressé à Aïn Roua Une bande de malfaiteurs, dont le nombre et l'identité demeurent inconnus, ont fait irruption, dans l'après midi de mardi dernier, dans une bijouterie située dans un coin très fréquenté de la localité de Aïn Roua. Les voleurs, qui avaient poignardé le joaillier, ont dévalisé la boutique, avant de prendre la fuite. Secouru par des passants, la victime, qui gisait dans une marre de sang, recevra les premiers soins sur place, avant d'être admise à l'hôpital Saïd Ouamri de Bougaâ. La Gendarmerie a ouvert une enquête. A. M.