El Eulma : Evaluation des dégâts causés par les inondations Après le choc subi par la population suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues jeudi après-midi, ayant causé d'importants dégâts matériels aux habitations précaires dans certains quartiers de la ville, la vie reprend petit à petit à El Eulma. Les gens touchés par ce déluge sont pris en charge par une commission, mise en place au lendemain même du sinistre pour évaluer les dégâts et les pertes. Les membres de cette commission ont procédé au recensement des victimes des inondations au moment où une équipe technique est à pied d'œuvre pour enregistrer les dégâts subis par les habitations. Il est à noter que les endroits les plus touchés se situent au niveau des anciennes cités, notamment celles de Mekharbèche Laïd où le quartier El Oued a été frappé de plein fouet par la furie des eaux, El Mankoubine, ainsi que l'Abattoir où le vieux bâti n'a pas résisté au déluge. En plus des dégradations causées aux vieilles bâtisses, les rues de la ville sont devenues méconnaissables en raison des tonnes de boue et de gravats charriés par les flots. Tout s'est déversé sur la chaussée transformant certains quartiers en lacs ; la circulation a été évidement bloquée, et partant c'était l'anarchie. Les avaloirs, totalement bouchés, ont donné libre cours aux importantes inondations des habitations. Cette situation a mis en colère l'ensemble des citoyens qui pointent du doigt l'APC pour sa gestion approximative de la cité. En attendant les mesures à prendre par cette commission, les citoyens concernés par le sinistre prennent leur mal en patience. Aïn Roua : 20 logements sous scellés Les habitants de la commune de Aïn Roua, à 32 km au nord de la wilaya, ne cachent pas leur colère vis-à-vis du retard enregistré dans l'affichage de la liste des acquéreurs des 20 logements à caractère locatif, achevés depuis une année. S'insurgeant contre cette situation et dénonçant l'attitude des autorités, les citoyens ne cachent pas non plus leur crainte relative à la fraude pouvant éventuellement surgir, vu que le nombre de postulants dépasse de loin celui des habitations à distribuer. Le programme de relogement en est encore là, alors qu'il est censé atténuer la crise rampante du logement ; ceci, sans parler des multiples contraintes financières auxquelles ces citoyens font quotidiennement face. Dix ans de prison pour les voleurs de voitures La bande de voleurs de voitures, qui a longtemps semé la terreur parmi la population sétifienne, a enfin été mise hors d'état de nuire. Le dernier forfait commis a été le coup de grâce pour ces malfaiteurs. En effet, après avoir volé une Chevrolet, dont le propriétaire a déposé une plainte auprès des services de sûreté, les malfrats ont oublié sur les lieux du délit un téléphone portable que les éléments de la police ont découvert au moment où ils ont entamé leur enquête. Grâce à cette importante découverte les mis en cause, au nombre de trois, ont été arrêtés. Il s'agit de R.F., B.J., et D.A., âgés respectivement de 36, 30 et 29 ans. Jugés dernièrement, ont été condamnés à 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 1 MDA (million), B.J., et D.A. Quant à R.F., il a écopé de 6 mois de prison ferme et d'une amende de 500 000 DA. La partie civile recevra 1,1 MDA (million) à titre de dédommagement. La poule pondeuse en vente libre Destinée normalement à l'incinération au terme de son cycle de ponte, la poule pondeuse, communément appelée poule rouge, est malheureusement vendue en toute liberté sur les marchés de Sétif et d'El Eulma. À 200 DA l'unité, la poule rouge se vend comme des petits pains. Il suffit de faire un petit tour au marché Amar Abacha ou à El Eulma sur la placette improvisée en marché de volaille pour s'en rendre compte. Dans d'autres localités comme Aïn Azel, Aïn Oulmène ou Beïda Bordj, les marchés sont inondés de ce produit. La forte demande sur cette volaille, souvent décriée en raison du danger qu'elle constitue pour la santé du consommateur est due, selon des citoyens, à l'envolée des prix du poulet de chair et de la viande rouge. Pour ces gens, la poule pondeuse est devenue une aubaine pour les petites bourses et autres démunis. Dans cette région où le botulisme a déjà sévi, la menace est présente, surtout que rien n'est entrepris pour éradiquer le produit incriminé. L'association pour la protection des consommateurs, qui vient d'élire un nouveau président est, à l'instar des responsables concernés, interpellée. Abderazek. m, benamara. a, L. Bourdim