Atlas historique de l'Algérie. de Karim Chaïbi Cinquante bougies pour l'indépendance de l'Algérie. Une bonne occasion pour en parler autrement, à travers d'anciennes cartes géographiques. L'idée est de Karim Chaïbi, guide, interprète et spécialiste des monuments historiques en France. Il a dépoussiéré de vieilles archives de l'univers de la cartographie, collecté, classé, trié et analysé ces reliques historiques, ingrédients de base à la composition de ce bel atlas. Ainsi, sur papier couché, du nord au sud et d'est en ouest, nos villes nous dévoilent leurs lignes de vie, depuis l'époque préhistorique à nos jours. Périodes romaine, berbère, ottomane, coloniale française… Plus de 130 cartes serties de textes et d'images pour décrypter et analyser l'ADN de notre pays. Des cartes à la toponymie antique, coloniale et actuelle, à l'exemple d'Annaba, ancienne Hippo, Regius, puis, Bône… Un atlas historique des plus exhaustifs ! Editions Dalimen (Alger), 2013 - 268 p - 220 DA.
Les amants de Cordoue. de Farid Benyoucef Ce roman raconte l'histoire d'un journaliste de la presse écrite qui se voit confier par son rédacteur en chef un reportage sur le phénomène de «la harga». Pour les besoins de son enquête, le reporter devra se rendre dans le sud de l'Espagne, à Almeria. Une fois arrivé en terre d'Andalousie, le journaliste prend contact avec un ancien «brûleur de mer» qui va l'aider à remonter la filière des émigrés clandestins entrés illégalement en terre ibérique à bord de radeaux de fortune. Cet ancien «harrag», que tout le monde surnomme Staïfi, a lui-même échoué par une nuit noire sur les côtes d'Almeria avec sa copine oranaise, Doria. A travers l'histoire tragique de deux amoureux : Amir Khaznadar (25 ans), jeune étudiant en histoire de l'art à l'université d'Alger, et de Maria, (21 ans, fille de harki)… Staïfi lui assure qu'il tient là un scoop qui fera la Une de son canard. Media-Plus éditions (Constantine), 2012 - 270 p - 950 DA
L'automne des femmes arabes. de Djemila Benhabib Après Ma vie à contre-Coran, Djemila Benhabib remet le couvert. Il y a un an, cette impénitente féministe sillonnait les rues du Caire et de Tunis, armée de son enregistreur. La lauréate du Prix international de la laïcité 2012 y a rencontré des femmes de toutes les conditions sociales. Le constat est sans appel. Liberté, droits et justice sociale ne sont qu'illusions. Méprisées et répudiées par un père, un frère ou un mari, les femmes arabes sont mineures à vie. Confinées dans l'univers rétrograde des convenances sociales, elles font office de joujoux entre les mains de mâles prédateurs. «Les richissimes hommes du Golfe y ont trouvé un réservoir de très jeunes femmes, au gré de leurs ''voyages d'affaires'', en échange de quelques centaines de dollars en guise de dot. Le prix varie selon la beauté, l'âge et la virginité de la prétendante». Koukou éditions (Alger), 2013 - 138 p - 400 DA.