Alliée au ciment, l'amiante sert à la construction d'immeubles tels que les hôpitaux ou les écoles. Ainsi, le wali de Aïn Témouchent devait en 2004 procéder au désamiantage de deux CEM et un lycée. Le matériau hautement toxique est invisible dans les murs du bâtiment mettait la vie et la santé des élèves en danger. Mais la politique de désamiantage en Algérie est fait de soubresauts suivis d'inertie. L'unité amiante-ciment construite en 1974 à Bord Bou Arréridj est toujours en activité. En 2004, étaient utilisées en moyenne quelque 50 000 t d'amiante par année et plus de 10 000 t de déchets d'amiante-ciment étaient rejetées. Selon une étude topographique de 1996 faite par la direction de l'environnement, 25 000 t d'amiante sont entreposées à l'intérieur de l'usine. Un projet d'aménagement d'un terrain destiné à l'enfouissement des déchets a été mis à mal suite à un conflit entre le propriétaire du terrain et les autorités. Idem à Haï El Badr dont l'école devait être rasée, puisque les baraques de groupe scolaire réalisées durant la période coloniale avait des composantes d'amiante.