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Instantané : le sachet plastique, indétrônable ?
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Publié dans El Watan le 24 - 03 - 2013

Le sachet plastique étouffe littéralement nos espaces publics, aussi bien en ville, dans la campagne que dans la montagne. Cette calamité environnementale jonche aussi nos côtes littorales longues de 1200 km. Accrochés aux arbres, aux buissons, aux clôtures de champs, drainés par les rivières, les interminables sacs en plastique noirs font partie de notre décor urbain et suburbain. Ils cernent la plupart des agglomérations du pays, contribuant à la dégradation de nos paysages. Si certains pays ont commencé à recycler ce matériau non-biodégradable, sinon après 400 ans et plus, chez nous l'industrie plastique refuse ou peine à se mettre au diapason des technologies alternatives.
Le département de l'environnement avait, il y a quelques années, fait montre d'une opération pilote, mais cela s'est révélé un feu de paille. Des associations de la société civile réagissent par-ci par-là, mais sans résultat. Le matériau qui continue à surfer dans les airs et les mers a la peau dure. La secrétaire d'Etat chargée de l'Environnement auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville avait indiqué, récemment, «qu'il n'est pas possible de fermer 400 unités créées dans le cadre de l'Ansej pour la majorité, productrices de sachets en plastique et qui emploient chacune entre 20 et 30 personnes».
Qu'à cela ne tienne. Il n'est pas aisé, certes, de cadenasser ces manufactures, créatrices d'emplois, mais ne peut-on pas inciter celles-ci à aller vers le recyclage de cet emballage pour un produit plus écolo ? Le sac oxo dégradable, le sac en polyéthylène souple, pliable et réutilisable plusieurs fois, ou encore le filet et le couffin traditionnel — ces deux derniers font partie de notre patrimoine — sont tout indiqués pour détroner le sac plastique, qu'il soit de couleur noire, bleue ou rose. «Les sacs plastique à usage unique doivent être interdits ou supprimés rapidement partout», affirmait, en 2009, Achim Steiner, le directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Une recommandation à laquelle se conforment de nombreux Etats africains, décidés à se débarrasser de ce fléau, en instaurant des politiques de recyclage. A défaut d'emballage biodégradable, le Burkina Faso, le Niger et le Mali réutilisent quand même et intelligemment des sacs plastique pour en faire des objets utiles pour leur quotidien. Mais surtout, tenez-vous bien, pour réaliser des pavés. Oui, le plastique brûlé, mélangé à du sable se transforme en matériau extrêmement solide, semblable à du goudron. La méthode est présentée comme simple, peu coûteuse, mais efficace. Ce procédé à même de contribuer à rendre nos paysages moins pollués ne serait-il un bel exemple à suivre ?


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