Le phénomène du cambriolage des maisons ne cesse de prendre de l'ampleur à Boufarik. Ce fléau inquiète les citoyens, surtout ceux habitant à la cité des «Jésuites» où les bâtiments qui s'étendent sur près d'un kilomètre ne cessent de pousser comme des champignons. L'implantation d'un commissariat de proximité au beau milieu de ces constructions ne semble pas rassurer les riverains qui dénoncent les cambriolages fréquents des maisons. Anis, un sexagénaire résidant au premier étage d'un logement social participatif (LSP) tient à témoigner : «Alors qu'on dormait, les cambrioleurs se sont introduits dans la cuisine par la fenêtre et ont volé un téléphone portable qui était sur le potager. Ce sont sûrement des délinquants mineurs, sinon ils nous auraient agressés dans nos chambres. Cela s'est déroulé à environ 300 mètres de la police de proximité». Le jeune Mokhtari, un champion de tennis qui prépare son bac et résidant à la cité des 40 LSP était très choqué lors de son témoignage : «Pendant la nuit des malfaiteurs ont défoncé la porte de notre bloc et ont volé mon vélo que j'utilisais pour aller m'entraîner. Pourtant, en face de notre bâtiment à moins de 100 mètres de là se trouve le commissariat de proximité». Les riverains citent également de nombreuses tentatives de cambriolage avortées grâce aux cris des voisins et dénoncent l'absence des rondes et patrouilles nocturnes des services de sécurité.