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Publié dans El Watan le 22 - 04 - 2006

Khaoula Taleb Ibrahimi : (in Mondialisation et enjeux linguistiques - ouvrage collectif - édition du Cread : « L'arabisation n'a jamais bénéficié d'une planification raisonnée, tributaire qu'elle a été des difficiles équilibres politiques dans les sphères décisionnelles. Elle a été menée d'une manière chauvine, exclusive et revancharde. (...) Un décalage important existe toujours entre l'enseignement scolaire (fondamental et secondaire) complètement arabisé et l'enseignement supérieur où le français reste la langue d'enseignement pour de nombreuses filières scientifiques (...) Le fait le plus important demeure l'énorme hiatus qui existe entre le monde de la formation fortement marqué par la langue arabe et le monde du travail qui fonctionne majoritairement dans une autre langue, le français (...) Afin de relever le défi de la mondialisation, l'universitaire propose, en plus d'un retour au bilinguisme : « ... d'ouvrir des chantiers de traduction, de diffusion et de promotion de la production culturelle et scientifique(...) ».
Mohamed Ghoulamallah : in les cahiers du Cread n° 62/63 du 1er trimestre 2003 :« Ignoré et continuellement contrarié, le mouvement irrésistible de transformation structurelle de l'université algérienne n'a pas cessé de s'approfondir, aggravant les problèmes et exacerbant les tensions. Faute d'une vision claire de la dynamique qui travaille l'université et les réponses que celle-ci implique, l'on s'est contenté d'une gestion à courte vue, cahotante prenant à contrecœur des décisions circonstancielles, imposées par la pression des événements. Si l'on avance, c'est très lentement, à reculons adoptant des demi-solutions, cumulant les ambiguïtés, les contradictions et les conflits. Tout cela pour hisser péniblement et de façon artificielle la part des professeurs et des maîtres de conférences à 15% de l'ensemble des enseignants universitaires, au début des années 2000 ». En retraçant l'histoire du statut particulier des enseignants dans son lien avec l'histoire de la poste graduation depuis l'indépendance, notre chercheur a tenté d'identifié les discordances et les dysfonctionnements issus de l'enchevêtrement d'une succession de réformes inachevées et détournées de leur intention première. Dans une synthèse des résultats d'une enquête sur les pratiques et attitudes professionnelles des enseignants universitaires algériens, publiée dans le même ouvrage, le professeur Ghoulamallah conclue : « Le problème numéro un qui se pose à l'université algérienne est celui de se demander comment sortir cette institution de la secondarisation de son enseignement et de la sous-qualification quasi généralisée des ses corps d'assistants et de maîtres-assistants qui n'ont pas la possibilité de faire réellement de la recherche. Comment éviter le gâchis considérable de talents, de temps et d'énergie que nous avons relevé dans notre enquête ainsi que le gâchis psychologique des déceptions accumulées et des vocations contrariées ? Le second problème central est celui de la formation pédagogique des jeunes enseignants qu'imposent dans les grandes universités de masse les gros effectifs d'étudiants et la diversité de leurs attentes et de leurs aptitudes. Comment mettre fin à l'état d'abandon de l'enseignant qui se trouve sans soutien, isolé face à des tâches pédagogiques devenues complexes ? Comment le préparer à la prise en charge efficace de celles-ci ? Et à l'universitaire de proposer entre autres : « Etant donné le caractère limité du potentiel d'encadrement de la recherche dans notre université par rapport à l'ampleur de la tâche, le recours à la coopération internationale s'avère incontournable. Celle-ci est favorisée par les nouvelles technologies de communication. Il s'agit de chercher les voies et moyens de développer de manière optimale cette coopération internationale dans le contexte actuel de la mondialisation. Il faut initier le jeune enseignant à la méthodologie et aux techniques modernes de l'enseignement universitaire de même qu'en lui transmettant les outils qui lui permettront de continuer par lui-même son propre perfectionnement pédagogique.

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