Le centre universitaire de Souk Ahras abrité hier une rencontre scientifique sur le kidnapping des enfants où il a été surtout question d'une étude profonde des origines de ce phénomène, de ses causes, des moyens de prévention à adopter et de la prise en charge des victimes, à savoir les enfants rescapés ou leurs familles dans les cas d'un enlèvement suivi d'assassinat. S'agissant des mobiles de ce délit, il en a établi quatre : des causes matérielles dans le cas où l'auteur demande une rançon, des causes socio-familiales, notamment dans les cas des couples divorcés où l'un des parents tente de récupérer un enfant par la force, des causes sexuelles pathologiques quand le sujet présente une déviation maladive, et enfin des enlèvements dont les auteurs sont parmi des personnes souffrant de troubles psychiques graves. «L'enlèvement des enfants est un problème universelle et qui n'est pas récent en Algérie (…) Notons toutefois que la gravité du phénomène est dans le fait que le kidnapping des enfants qui est déjà un délit attentatoire à la société est souvent accompagné de viol et de meurtre», a déclaré à El Watan Yacine Khedairia, l'un des animateurs de cette rencontre.